Partager cet article

L'Eglise : L'Eglise en France

Le grand délire synodal

Le grand délire synodal

Tandis que les fidèles attachés à la messe traditionnelle sont ouvertement méprisés, ainsi que les prêtres attachés à cette liturgie, les évêques de France ont transmis à Rome les propositions délirantes des consultations diocésaines sur le synode, sans y retoucher : mariage des prêtres, ordination des femmes, révision de la liturgie, prédication de laïques pendant la messe…

Tout ceci sans doute au nom de la “communion ecclésiale”, du sacro-saint Concile, de la synodalité fourre-tout, du relativisme à tout-va, et certainement aussi au titre de la fameuse “herméneutique de réforme dans la continuité”…

Jean-Marie Guénois écrit dans Le Figaro :

Les dix propositions posent un diagnostic sévère sur l’exercice actuel du sacerdoce catholique : « autoritarisme, difficultés dans les relations avec les femmes, attitude surplombante plus que fraternelle » .

Les évêques proposent donc « que le célibat des prêtres soit laissé au libre choix de ceux-ci, de sorte que l’ordination presbytérale et le mariage soient compatibles » .

Autre grief, la « criante disproportion entre le nombre de femmes engagées » et celles « qui sont en situation de décider » . Ce qui engendre « d’innombrables blessures » , une « attente criante » , une « révolte » . D’où « de nombreuses demandes pour que les femmes puissent recevoir l’ordination diaconale » et qu’elles puissent être chargées de « la prédication » . Ce qui serait un « premier pas » . Certains voudraient qu’elles « puissent être ordonnées prêtres » .

Les évêques appellent aussi à une « diversification des liturgies au profit des célébrations de la parole » , avec une « place centrale pour la méditation des écritures » . Selon eux, l’eucharistie est certes « essentielle » , mais sa liturgie peut être un « lieu de tension » : tant pour « l’irrecevabilité du langage » de l’Église – trop complexe pour les fidèles -, que pour les « exclus des sacrements (personnes homosexuelles, divorcés remariés) » .

150 000 catholiques ont élaboré ces cahiers de doléances, soit 10 % des pratiquants, mais « peu de jeunes et de jeunes adultes » , reconnaît l’épiscopat. Mgr Joly admet :

« toutes les sensibilités ne se sont pas exprimées et il nous manque une génération, les 25-45 ans. »

Cela n’est pas étonnant. Plutôt que de rebricoler la foi catholique, les évêques feraient mieux de s’interroger sur l’absence de cette classe d’âge.

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services