Fin août, un article des Echos (peu suspect d'extrémisme ni de complotisme) expliquait pourquoi Donald Trump avait peu de chance de l'emporter :
"La faute n'en revient pas qu'à Donald Trump. Compte tenu des changements démographiques, son combat est autrement plus difficile à gagner qu'il ne l'était pour George W. Bush dans les années 2000. A titre d'exemple, celui-ci avait remporté le Nouveau-Mexique, ce qui serait totalement impossible aujourd'hui : les Latinos sont devenus tellement puissants que les démocrates ne peuvent plus y perdre. La meilleure preuve est que plus personne n'y fait campagne depuis 2008 ! Donald Trump en est donc réduit à monter des scénarios quasi impossibles, espérant remporter tout à la fois la Floride, l'Ohio, l'Iowa et le Nevada, et pourquoi pas le Colorado et la Virginie. Mais, comme au Nouveau-Mexique, la montée des Noirs et de Latinos fait que ces Etats, historiquement républicains, penchent plutôt démocrate aujourd'hui. Hillary Clinton y est donnée largement favorite."
Où l'on voit que l'immigration sert les intérêts électoraux… Comme en France ? Chez nous, nous serions avisés de regarder ce qui se passe au Liban :
"Selon l’état civil il y a encore 34% de chrétiens au Liban. Mais si l’on s’intéresse aux moins de 25 ans, les chrétiens ne sont que 25%. C’est ce qu’a souligné le vice-président de la Ligue maronite, Hiam Boustany, à l’occasion du colloque tenu lundi par le Mouvement pour la Terre au Couvent Saint-Jacques de Karm Saddeh. Les participants de ce colloque se penchaient sur la question de la vente des terrains appartenant à des propriétaires chrétiens. Depuis des années on constate une augmentation de la vente de terrains par des chrétiens à des musulmans, ce qui est en relation directe, en aval comme en amont, avec l’affaiblissement de la présence chrétienne dans de vastes zones rurales du pays ainsi que dans les zones côtières du nord. […]"