Le Royaume-Uni traverse une période inédite. Doublée d’un paradoxe. Pour la première fois depuis 1976, le nombre “de funérailles a dépassé les fêtes de naissance” dans le pays, relate The Guardian, le mercredi 9 octobre. “Entre la mi-2022 et la mi-2023, les morts ont été plus nombreux que les nouveau-nés, avec une différence de 16 300”, précise le journal londonien.
Sur la même période, pourtant, la population britannique a augmenté de 662 400 habitants, soit “un niveau jamais vu depuis 1971 et la mise en place de compilations de données en la matière”, relève le quotidien The Times. Cette hausse, poursuit le titre conservateur, “s’explique donc entièrement par le solde migratoire net enregistré entre 2022 et 2023”.
À ce rythme, d’après l’Office for National Statistics (ONS), l’équivalent britannique de l’Insee, le Royaume-Uni pourrait franchir la barre des 70 millions d’habitants (contre 68,3 millions actuellement) d’ici deux ans.