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Invité par une association étudiante, le vice-président frontiste devait se rendre rue Saint-Guillaume pour un débat l’opposant notamment au secrétaire d’Etat Mathias Fekl. Mais Florian Philippot ne pourra même pas mettre les pieds dans l’établissement : sur le trottoir et dans le hall de Sciences Po l’attendent plusieurs dizaines d’étudiants opposés à sa venue (…) les manifestants épuisent le répertoire des slogans anti-FN. Un sit-in devant l’entrée du grand amphithéâtre de Sciences po achèvera de rendre celui-ci inaccessible. À 20h30, les organisateurs annoncent l’annulation du débat, censé commencer une heure et demie plus tôt (…)
(…) Une autre péripétie, apparemment anodine, a beaucoup fait parler au Front national. Mardi soir, avant l’annulation de l’événement, quelques proches de Florian Philippot attendent devant l’établissement l’arrivée de leur champion. Interpellée par les manifestants, la petite bande, potache, réplique en entonnant une vibrante Internationale — à laquelle, pour comble de confusion, les manifestants opposent ensuite la Marseillaise. Une scène de quelques minutes qui a déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux, de la part de… frontistes atterrés. «Ces dingues ont vraiment chanté l’Internationale ? Je n’ai pas signé pour ça !», s’enflammait en privé un cadre FN. «Rassurez moi, c'était une blague ? Ce chant a quelque 70 à 100 millions de morts au compteur», protestait de son côté Philippe Martel, un conseiller de Marine Le Pen issu du RPR.
Ce n’est pas la première fois que le FN Sciences Po horripile, par ses «innovations», de plus conservateurs camarades de parti. Tenue par des proches de Florian Philippot, la section pousse à leur comble les orientations de celui-ci, alliant discours gauchisant en matière économique et relatif libéralisme sociétal. Présentant son parti comme celui «des ouvriers, des salariés, des petits et des sans-grades», le FN Sciences Po n’hésite pas à faire figurer Léon Blum sur ses visuels ou à affirmer que «Pierre Mendès-France voterait Front national». Sur son compte Twitter, la section a en outre souhaité une «bonne marches des fiertés» aux participants de la dernière Gay Pride — un événement dans lequel le vice-président du FN Louis Aliot voyait quant à lui le «symbole exhibitionniste d'un communautarisme militant et anti-FN».
Autant d’anecdotes qui résument, par petites touches, ce conflit identitaire qui ronge sans bruit le Front national. «Ils sont complètement hors-sol, jugeait il y a quelques mois un haut cadre frontiste, au sujet de l’entourage de Florian Philippot. Ils n’ont aucune conscience des réalités du parti, ils font erreur sur erreur, ils ne savent même pas à quel point ils sont détestés par la base».
Le groupe FN Science Po Bordeaux a réagi sur twitter :
Le communisme est une idéologie totalitaire et sanglante. Le socialisme a ruiné la France. Nous les rejetons en bloc avec leurs symboles.
— FN-ScpoBx (@FN_ScPo_Bdx) 23 novembre 2016
Isabelle
Le fantôme Richard Descoings rôde encore dans les petits coins de Sciences-Pots avec ses gigolos. Florian Philippot et ses petits copains les cherchent pour organiser la plus grande gaypride du FN. Le FN ne représente-il pas les valeurs de la République, celles des mondialistes ?
Godefroid de Couillons
C’est à partir de faits de ce genre qu’à commencé Mai 68.
majacquet
Que voulez-vous, on a beau être au Front National mais quand on est à Sciences-potes le ton est donné.
En l’occurrence : le La !
Pauvres gosses ….!
laurent
comment perdre une élection promise d’avance ? merciki ? merci Florian !! Tant que MLP aura son bon Florian ce parti se passera de ma voix
cad
“ces faux amis du peuple lettrés, avocats reconnaissables à leurs mains blanches” OZANAM en 1848 déjà !