Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé hier s'attendre à ce que des membres de son parti soient accusés par le tribunal spécial pour le Liban (TSL) dans l'assassinat du dirigeant libanais Rafic Hariri. Menaçant, il a ajouté :
"Nous n'avons pas du tout peur, nous ne sommes pas inquiets, nous savons nous défendre. Nous sommes prêts […] Le Liban entre dans une phase délicate […] Le Liban doit se tenir uni pour faire face à cette agression".
Maroun Charbel écrit dans Présent d'aujourd'hui :
"pour fuir le TSL le parti de Nasrallah aurait le choix entre : provoquer la chute du gouvernement Hariri, un coup d’Etat ou la guerre avec Israël, ce dernier point arrangeant son commanditaire principal qui est l’Iran. Pour comprendre le mécanisme du Hezbollah il ne faut jamais oublier qu’il est aux ordres de l’Iran mais ne peut rien refuser à Damas sans qui aucune arme ne pourrait lui être livrée. Or par « l’accord » syro-saoudien, le Hezbollah se sent lâché par la Syrie."
Girgis
Et la Syrie n’a aucun intérêt à une telle guerre qu’elle cherchera à éviter par tous les moyens…