" plusieurs signes témoignent d'un malaise de plus en plus profond entre les catholiques et le Président. […] En mai 2007, selon un sondage Ifop, 61% des catholiques pratiquants se disent satisfaits du nouveau chef de l'Etat. Avec son discours de Latran, en décembre 2007, évoquant "une laïcité positive", et "un instituteur qui ne pourra jamais remplacer le curé", Nicolas Sarkozy donne des gages aux fidèles. Mais la lune de miel ne dure pas longtemps. La présentation de grivois Jean-Marie Bigard au pape, les virées en yacht, les mariages et divorces à répétition, les affaires de cigares et de doubles salaires des ministres (dont celui de la catholique Christine Boutin) irritent les catholiques conservateurs. La politique migratoire du président froisse les chrétiens de gauche. Résultat, aujourd'hui, toujours selon l'Ifop, moins de 47% des pratiquants approuvent l'action de Nicolas Sarkozy."
L'absence de politique familiale et les mesures pro-mort du gouvernement Sarkozy ont déjà suffit à consommer le divorce avec les catholiques. Ce genre de mesure devrait même rebuter toute personne de bonne volonté.