Lu sur le blog de l'abbé Laguérie :
"Dans le délire de haine qui s’est abattu notamment sur la paroisse Saint-Eloi et l’école saint-Projet à Bordeaux lors de la scandaleuse émission des «infiltrés» du 27 avril 2010, le JDD (Journal Du Dimanche) avait cru bon d’y aller de son petit couplet. Sur le site internet du journal, Gaël Vaillant avait osé écrire : «L’Institut du Bon-Pasteur, dirigé par le sulfureux abbé Laguérie ; filmé, à son insu, ce dernier avait lancé, devant les enfants, des propos violemment antisémites». Et vas-y de bon cœur !
De la même manière que les Infiltrés avait inventé la désormais fameuse cave de Saint-Eloi qui n’a jamais existé mais qui était nécessaire à leurs diffamations, le JDD m’avait inventé des propos antisémites que je n’ai jamais tenus. […] Maître Jérôme Triomphe, encore lui, prend ma cause en main, fait constater les faits par voie d’huissier et assigne le JDD au tribunal pour diffamation. Et voilà le travail, moins d’un an après : le communiqué du JDD me présentant ses excuses. Un texte officiel intitulé «Précisions» mis en ligne sur leur site. Il n’y restera peut-être pas longtemps, le passage judiciairement attaqué ayant été supprimé. Je l’ai donc fait dûment constater et je vous le livre :
«Le 4 juin 2010, le jdd.fr a mis en ligne sur son site un article intitulé «Une école pas assez ouverte» évoquant un reportage sur les conditions d’enseignement au cours Saint-Projet de Bordeaux, diffusé dans le cadre de l’émission «Les Infiltrés» sur France 2. En relatant le contenu de ce reportage, l’article du jdd.fr a relayé les commentaires de l’auteur de l’émission diffusée sur France 2 évoquant des propos qui auraient été tenus en classe par des professeurs qualifiés dans l’émission de «ouvertement antisémites». En tout état de cause, c’est par une très regrettable erreur que nous avons imputé de tels propos à l’abbé Philippe Laguérie. En aucune manière, la rédaction du jdd.fr n’a cherché, de près ou de loin, à nuire à la réputation de l’abbé Laguérie, encore moins à inventer des propos qu’il n’a pas tenus».
A tout péché miséricorde. Le JDD, certes sous la pression d’une action judiciaire, a cependant reconnu son erreur et a présenté ses excuses. Je me suis donc désisté de mon action. L’aveu me paraît plus important qu’une condamnation judiciaire."
PG
M. l”Abbé LAGUERIE a eu raison de demander réparation.
Cet épisode le concernant lui aura sans doute fait comprendre pourquoi le Bulletin de St Nicolas du Chardonnet qui nomma si longtemps Dom Gérard du Barroux, ”Dom Caviar”, avait pu heurter et blesser.
Ceci pour dire que les indélicatesses et excès de plumes publics sur les personnes entre nous sont aussi dommageables que les attaques de nos adversaires ou ennemis : c’est fabriquer les armes qu’ils retournent ensuite contre nous tous.
Qu’on se le dise, et que nous nous en souvenions, ici comme ailleurs.
gregoire
Je n’ai pas réussi à trouver le démenti sur le site du JDD. Quelqu’un a-t-il le lien ?
Mingdi
Il y a une différence entre excès de plume et diffamation, ou alors je ne savais pas qu’un “caviar” était un antisémite. Cela dit, ni dom Gérard, RIP, ni l’abbé Philippe Laguérie n’ont vraiment recueilli le fruit d’un certain alignement. “Entre nous”, il en va de même en politique.
Sylvain
> L’aveu me paraît plus important qu’une condamnation judiciaire.”
Avec le plus grand respect, j’en doute. Si certains de nos adversaires commencent à prendre des coups, les autres hésiteront.
Le lien : http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Education-traditionnaliste-catholique-Education-nationale-biologie-histoire-Inflitres-198080/
ou bien http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Communication-254495/
Guizmoet
“Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose”, dixit Talleyrand.
Malheureusement, malgré un démenti, dans le meilleur des cas, un doute subsistera, dans le pire, une certitude contraire à la réalité.
Cependant le pardon est bien ce que l’abbé devait faire ; cela ne fait aucun doute.
Merci et bravo M. l’abbé.
Corso
Une condamnation judiciaire est toujours nécessaire.
C’est une erreur de penser le contraire, c’est surtout une faiblesse qui pénalisera en chaîne d’autres catholiques qui auront moins de chance.