Utilisant les dernières découvertes archéologiques et les acquis de l'exégèse biblique, Jean-Christian Petitfils, en historien rationnel – mais non rationaliste -, mène une enquête sur Jésus qui allie connaissances scientifiques et ouverture sur le mystère de la foi chrétienne. L'auteur prévient :
"Restant dans sa discipline, dont l'objet est la vérité des faits, l'historien n'a pas à énoncer des affirmations de foi. Il ne pourra rien dire par exemple du caractère salvifique de la vie et de la mort de jésus-Christ. S'il parle de la Résurrection, il en cherchera les traces dans les témoignages des témoins ou, en creux, dans le tombeau vide, où les linges sont restés mystérieusement à leur place, tels qu'ils avaient été disposés l'avant-veille. Mais sa démarche ne saurait s'opposer à celle – tout autre – de la foi. Ce serait contraire aux lois de la saine critique.
Encore lui faut-il se libérer des a priori de l'utopie rationaliste et des conceptions positivistes et scientistes qui ont longtemps prévalué. Cela suppose – tout particulièrement pour la vie de Jésus – de rester ouvert au mystère et au surnaturel. Nier l'existence possible des miracles par exemple, les récuser comme de simples enfantillages, relève non de la science historique, mais de présupposés philosophiques."
Un ouvrage passionnant sur le plan historique, utilisant moult sources, dont le linceul de Turin et le Suaire d'Oviedo, qui confirme que "la foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité".