Partager cet article

L'Eglise : L'Eglise en France

Le Jour du Seigneur

Le Jour du Seigneur

Lettre de Rémi Fontaine à l’attention du Fr. Thierry Hubert, o.p., producteur du CRTF/Le Jour du Seigneur.

Mon Père,

Je reçois (ce 22 novembre par courrier), une nouvelle fois, votre appel aux dons. J’y réponds à chaud.

Sachez que mes défunts parents, qui recevaient les mêmes appels, retenus chez eux, ont aussi longtemps attendu un signe de votre part. Un “geste” de bienveillance ou de communion fraternelle, de “réconfort spirituel”, dans l’esprit du Motu proprio de 2007 du pape Benoît XVI.

En vain. Malgré leurs courriers. Or ils représentaient une part non négligeable de ces catholiques à part entière qui auraient pu souhaiter voir Le Jour du Seigneur (“au service de tous”) leur offrir la messe de leur enfance (sinon à parité avec la “forme ordinaire”, du moins une fois par mois, voire une fois par an !), comme le suggérait ce Motu proprio de 2007 si attendu.

Vous parlez de “toucher de plus larges et jeunes audiences”, vous “tourner résolument vers l’avenir et les générations futures”. Mais, justement, une part non négligeable également de la jeunesse, “en quête de sens ou en recherche de Dieu et d’une vie spirituelle”, demande cette même liturgie (je suis bien placé pour le savoir). Non seulement pour connaître “la richesse de notre patrimoine religieux, culturel et artistique”, que vous vous vantez de montrer dans vos documentaires “en amont de la célébration”. Mais surtout parce qu’ils sont plus “connectés” (comme on dit) avec ce rite tourné vers le Seigneur, dont le sens du sacré ne leur échappe pas.

Voilà un “signe des temps” ou “un nouveau défi”, comme vous dîtes, que des frères prêcheurs pourraient bien écouter et “affronter” ! “A la lumière de l’Evangile.”

Alors, sachez aussi, que – comme sans doute beaucoup de destinataires de votre lettre – nous entendons subordonner le geste financier, que vous nous demandez d’avoir en votre faveur, à la sollicitude paternelle que vous voudrez bien manifester à toute cette population non négligeable de l’Eglise qui souffre d’être ainsi méprisée et rejetée. Sollicitude pastorale que demande d’ailleurs d’avoir le pape François en dépit son malheureux Motu proprio du 16 juillet 2021.

Dans l’espérance de votre compréhension, bien fraternellement votre in Christo per Mariam,

Rémi Fontaine

PS : Pour info, j’avais formulé oralement (il y a quelques années) la même supplique à votre prédécesseur, le Fr. Yves Combeau, o.p.

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services