Ce roman de Romain Guérin publié en 2017 a été préfacé par Jean Raspail :
« Ce livre est le plus grand bonheur de lecture que j’ai eu depuis longtemps. Des larmes ont souvent coulé, notamment ces extraordinaires passages de la fin où le fils interroge sa mère : sublime. Je n’ai plus la force de vous en faire ici un commentaire dont les mots m’ont échappé, l’intelligence admirable du récit, sa profondeur, la beauté des sentiments, les questions majeurs qui se posent. Je lis mais avec mes lèvres, témoins silencieux devant (j’ose le mot) ce chef d’oeuvre. Dieu a dû vous injecter des doses d’inspiration. Il m’a fait le coup autrefois. J’ai prêté votre livre à un ami, qui l’a prêté à un autre, et le livre ne m’est pas encore revenu, mais mon téléphone sonne souvent ; l’admiration et la sidération sont générales. »
Au delà d’un témoignage sur le quotidien d’une vieille dame perdue dans la solitude et l’indigence, ce journal est le récit bouleversant de la vie tourmentée d’une femme – amante éphémère, nièce fidèle et mère trop peu de temps – qui a vécu les épreuves et les dérèglements de son époque. Au fil des pages, elle raconte l’histoire d’une nation, la nôtre, qui s’enfonce dans les abîmes plus vite qu’une génération, de telle sorte que la vie d’Anne-France et l’histoire de France semble ne faire qu’un.
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