Le 29 août, le juge Isabelle Defarge a condamné 3 membres de l’organisation des identitaires à 6 mois de prison ferme et 2000€ d’amendes pour avoir participé à l’organisation de Defend Europe dans les Alpes. Elle a suivi les réquisitions du procureur. L’infraction est constituée d’
« activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
Sic.
Le juge Isabelle Defarge, président du Tribunal de Grande Instance de GAP, était intervenu publiquement et en qualité de magistrat à un colloque ouvertement “pro immigration” à Toulon en 2017, aux côtés de représentants d’organisations marquées à gauche telles que la Ligue des Droits de l’Homme ou la CIMADE. Cela pourrait peut-être constituer un début d’explication sur la lourdeur de la peine ?
En juillet 2018, elle jugeait pour pour entrée illégale, faux et usage de faux le cas d’un homme de 21 ans, pris à Montgenèvre par la Police aux frontières. Il voulait rejoindre le territoire français avec deux acolytes. Si ses compères avaient été raccompagnés en Italie, lui a fini en garde à vue avant d’être jugé en comparution immédiate. En plus d’être entré illégalement sur le territoire, il avait sur lui des documents falsifiés : un extrait d’état civil et un autre certificat administratif, situant sa naissance au 20 décembre 2002, en Côte d’Ivoire. Des papiers qui s’avèrent être pour l’un, falsifié et pour l’autre, une contrefaçon. Avec des informations pas vraiment raccord avec la carte italienne qu’il a présenté spontanément aux forces de l’ordre, sur laquelle est noté qu’il est né au Mali, le 10 octobre 1997.
Le ministère public réclame 5 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. La substitut du procureur rappelle qu’un mineur isolé coûte « 45 000 euros par an aux contribuables ». En agissant ainsi, « il aurait pu priver un autre mineur d’une prise en charge. » Mais le juge Defarge n’a pas suivi cette fois-ci les réquisitions du procureur.
« Je vous condamne à un an et demi de prison… », commence la juge Defarge. Le jeune homme tombe en larmes. « Ne pleurez pas Monsieur, attendez ». Ces 12 mois d’emprisonnement sont « totalement assortis d’un sursis ». L’Ivoirien sera raccompagné directement à la frontière.