Au même moment où, au Liban, le Hezbollah semble avoir gagné son bras de fer [ici le texte de l’accord], on apprend que Israël et la Syrie ont entamé des négociations de paix indirectes sous les auspices de la Turquie. On le savait, mais c’est désormais officiel. Damas a déjà obtenu des engagements pour un retrait du Golan jusqu’à la ligne du 4 juin 1967. En échange, Israël laisserait les mains libres à la Syrie sur le Liban.
Samir Geagea a annoncé que l’accord conclu aujourd’hui entre la Majorité et l’Opposition libanaises n’incarne pas les aspirations de la Majorité, mais constitue un point de départ salutaire pour le Liban après les dernières escalades de violence au pays, appelant les deux camps libanais à œuvrer pour la réussite et la continuation de cet accord sur le terrain. Il a estimé que l’accord de Qatar clôt l’épisode des violences pour passer au bon fonctionnement des institutions constitutionnelles, ajoutant qu’un État puissant est le seul à être responsable de la sécurité du pays.