Deux chercheuses de l'Institut national des études démographiques (Ined) et une statisticienne de l'Insee ont tenté de savoir si les séparations conjugales influencent-elles les trajectoires professionnelles. Pour 100 mariages prononcés, le taux de divorce est passé de 11 à 45,1 % entre 1950 et 2008, sans compter les ruptures de couples non mariés, qui est actuellement la forme d'union la plus fréquente.
En observant la situation professionnelle l'année qui précède et les 2 années qui suivent la séparation, l'étude montre que les femmes inactives ont largement tendance à reprendre à un emploi. Cela s'explique par la baisse de niveau de vie qui suit généralement un divorce. Pour les hommes, la séparation accroit notamment les risques de chômage, au moins dans les deux ans qui suivent. Les couples dans lequel le mari est seul pourvoyeur de revenu sont les plus affectés par à une séparation.
Le divorce est une plaie : tout le monde le constate. Qui aura le courage de le mettre en cause ? Eric Zemmour, pour une autre conséquence calamiteuse :
P-Yves
Et le lien entre divorce et contraception, il existe aussi !
(cf : les deux derniers tableaux pages 3 et 4)
http://www.sos-papa.net/pages/divorce2003.pdf
darblay
Je l’ai trouvé très interressant mais juste avant lui il y avait Tanguy Pastouraux (pas sûr de l’orthographe) sur le sujet de la visite des chinois, il a fait allusion àà propos du “président ” chinois en disant dictateur, mais il s’est repris très vite pourquoi, je ne sais pas mais j’ai trouvé cela osé.
Denis Merlin
Ce lien n’est que statistique. Il est réel, mais n’est pas le tout de la réalité des divorces.
Les “traditionalistes” feraient bien d’examiner leurs consciences sur le lien entre séparations et leur idéologie (immixtion des prêtres dans les couples, manipulation des femmes par la “direction de conscience” et le prestige exagéré des “âmes consacrées”).
Cassianus
Le “mariage d’amour”, qui se défait quand l’ “amour” s’éteint, est l’idéal suprême de la culture occidentale moderne. Il semble que la jouissance érotique soit devenue le seul bien absolu – le seul bien qui ne soit pas relativisable, et auquel toutes les activités humaines doivent se subordonner. Dans cette optique, qui est de loin la plus largement partagée, la morale ne peut être qu’une technique pour susciter, entretenir et intensifier le plaisir de l’acte sexuel. De là cette totale opposition à l’Eglise catholique, pour sa fidélité à un idéal moral qui non seulement justifie l’abstinence sexuelle, mais lui donne la préférence, en plaçant la virginité et le célibat consacré au-dessus de l’état du mariage (cf. Concile de Trente).
Jean Theis
Est-ce bien exact qu’un homme divorcé est plus menacé par le chômage qu’un autre ?