Jean François Mattei, membre de l’Institut et de l’Académie nationale de médecine, explique :
« De tout temps l’homme s’est efforcé d’améliorer la qualité de l’espèce humaine. Soit en recourant à une procréation dirigée, soit en supprimant les sujets porteurs de handicaps ou maladies ».
Jean François Mattei estime ainsi qu’il n’y a qu’un pas entre « le contrôle de natalité » et « l’élimination des personnes considérées comme indésirables ».
«La question revient en force sous la forme d’un eugénisme médical à visage compassionnel avec un diagnostic prénatal qui prend le chemin d’une sélection à grande échelle des enfants à naître ».
« L’idéologie transhumaniste qui, sous de nouveaux habits, se substitue à l’eugénisme classique de mauvaise réputation ».