Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"L'évêque catholique de Motherwell, en Ecosse, est devenu la cible de toute la presse
« bien-pensante » au Royaume-Uni en osant comparer l'avortement aux
atrocités du camp d'Auschwitz. Mgr Joseph Devine s'est exprimé cette
semaine à la suite de la relaxe de deux militants chrétiens poursuivis
pour avoir brandi des affiches montrant des « produits d'avortement »
(comme les nomme la profession médicale) lors d'une manifestation pour
le respect de la vie devant une clinique d'avortement à Brighton, en
Angleterre.Mgr Devine s'est félicité de la relaxe, affirmant : « De telles images
ne devraient pas être effacées de la conscience publique, pas plus que
des images de famine ou de la réalité de la guerre. Si nous ne pouvons
pas confronter l'image, comment pouvons-nous concevoir de justifier la
réalité » qu'elles représentent, a-t-il demandé.« Je n'ai aucun doute que la publication des photos des victimes
d'Auschwitz et de la voie ferrée de Birmanie ont fait comprendre les
horreurs de catastrophes aussi maléfiques de manière beaucoup plus
efficace qu'un million de paroles d'intercession. Deux cent mille
avortements ont lieu en Grande-Bretagne chaque année. Pourquoi le lobby
pro-choix est-il à ce point aux abois pour vouloir cacher la réalité de
l'avortement au public ? » […]"
clovis
Il a raison sur toute la ligne. Les images se suffisent à elles-mêmes quelquefois, et notamment dans les deux cas mentionnés par l’évêque: bébés avortés et Auschwitz; pour la Birmanie je n’ai pas vu de photos.
Myriam
Devant des images horrifiantes, ou devant le dégoût l’individu s’éloigne…donc il ne faut pas voir…voir ou tuer quel est le + grave ? 220 000 A par an correspond à une autre égalité…cachée par le pseudo droit de la femme… foutaise qu’il est temps de dénoncer…en annonçant la vérité par des IMAGES…
maguelone
Le choc des photos est plus dissuasif que le poids des mots…
c’est en montrant des photos de bébés avortés (tirées du ‘petit livre rouge de l’avortement’) que mon père, chirurgien obstétricien, dissuadait les patientes venant lui demander un avortement : les larmes provoquées par l’horreur des images étaient, le plus souvent, salutaires pour le bébé à naître.
je lui rends ici hommage : non croyant mais farouche défenseur de la Vie, il était connu pour ses positions anti avortement….
ID
Qu’un amas de cellules nous répond-t-on alors.
J’ai eu cette réflexion en me promenant au bord d’un lac hier. Les nageurs au loin ont l’air minuscule. Bref, on dirait de simples… amas de cellules. Donc en suivant la logique de l’avortement, on pourrait très bien les laisser se noyer sans leur porter secours. On pourrait aussi justifier les soldats lorsqu’ils utilisent leur artillerie : après tout, ceux d’en face sont tellement minuscules que ce ne sont que des amas de cellules…
Quant à dire “oui, mais les embryons n’ont aucune conscience”. Ben, faites-vous assassiner dans votre sommeil ou qu’on vous assomme avant de vous tuer, vous n’en aurez pas conscience.
Jean
Ayant fait un stage à la Fondation Lejeune, je peux dire que, par contre, certains dérangés n’hésitent pas à envoyer, dans un but de pure provocation, à ladite fondation des images de foetus avortés…