Afin de décrédibiliser la défense de la famille, le lobby gay utilise la vieille recette marxiste de diabolisation de l’adversaire et assimile les catholiques, les orthodoxes et les protestants (évangéliques) à l’extrême-droite. Maxim Anmeghichean, responsable moldave de l’International lesbian and gay association-Europe, explique ainsi :
"Dans les pays de l’ancien bloc soviétique, l’Eglise coopère sans scrupule avec l’extrême droite et on voit des prêtres orthodoxes bénir des néonazis dans les contre manifestations. Des organisations américaines évangéliques financent des églises +soeurs+ à l’Est de manière à faire barrage aux mouvements LGBT."
Daniel Borrillo, juriste spécialisé en droit des sexualités [sic] et professeur à l’université Paris X, explique doctement :
"Ces pays [de l’Est] sont passés de régimes théocratiques au communisme avec un continuum dans l’homophobie. Il va falloir que ces sociétés apprennent à vivre dans le pluralisme politique, religieux et sexuel".
Mais, aux côtés du lobby gay, on retrouve les traditionnels compagnons de route du communisme : Amnesty International, Helsinki Committee, les partis Verts, qui participent aux Gay Pride organisées dans toute l’Europe.
En outre, les instances européennes pèsent de tout leur poids sur ces questions. Le Parlement européen a adopté deux résolutions (juin 2006 et avril 2007) dénonçant le développement de violences homophobes en Europe et notamment en Pologne. La cour européenne des droits de l’Homme a condamné en mai la Pologne pour avoir interdit la tenue d’une Gay Pride en 2005, rappelant que "la liberté d’expression, de réunion et d’association font partie intégrante de la convention européenne des droits de l’homme".
Daniel Borrillo poursuit :
"Cette décision est très importante, pour la première fois il existe une base légale pour demander l’autorisation des Gay Pride. Tout gouvernement local ou national s’exposera désormais à une condamnation en cas de refus".