Le 17 juin 2011, l’ADFH (association des familles homoparentales – sic pour l'oxymore)a déposé un dossier de candidature pour être affiliée à l’Union Départementale des Associations Familiales de Paris (UDAF75). Cet organisme a pour mission est de «représenter officiellement auprès des pouvoirs publics l’ensemble des familles».
Après une instruction de plus de 6 mois, une audition le 9 novembre, le Président de l’UDAF75, par lettre datée du 29 décembre 2011, a signifié un refus motivé parce que les familles homoparentales ne sont pas reconnues par la loi et qu’à ce titre il ne lui appartient pas de se substituer au législateur. Et puis parce que cette association a très peu d'adhérents, ce qui brise l'idée colportée selon laquelle il y en aurait "des milliers".
Néanmoins, l’ADFH a introduit le 4 Janvier 2012 une procédure de recours auprès de Mme Roselyne Bachelot-Narquin en sa qualité de Ministre de tutelle de la Secrétaire d’Etat à la Famille afin qu’elle prononce la nullité de cette décision. Mme Roselyne Bachelot a deux mois pour répondre, soit avant l'élection présidentielle.
VD
Il faudrait peut-être cesser de les appeler “familles” homoparentales, mais plutôt “liaisons” homoparentales. Bien marquer les distinctions de genre (!) en commençant par le vocabulaire.