L’ICES (Institut Catholique d’études supérieures) a été fondé par Philippe de Villiers en 1990, alors Président du conseil général de la Vendée. L’ICES se démarque par la qualité de son enseignement, la liberté des professeurs intervenants, la formation humaine et intellectuelle des élèves, et l’attachement à une doctrine conservatrice.
Or, à la Roche-sur-Yon, samedi 18 mai dernier, une vingtaine de jeunes ont organisé une contre-manifestation alors que les couleurs de la LGBT s’affichaient dans tout le centre ville. Pour quelques ballons crevés et une grille renversée, ces jeunes ont fait l’objet d’une vindicte médiatique. Mais contre toute attente, la direction de l’ICES, dont la devise est “l’audace d’être libre” (sic), par la voix de son Président, Eric de Labarre, a non seulement condamné l’action et ses motivations mais a également annoncé des sanctions d’exclusion.
Alors que l’effet cliquet, qui nous a fait passer en quelques décennies de l’inscription au rang des droits fondamentaux de l’avortement aux projets de loi sur la PMA sans père, alors qu’il nous faut nous battre pour que les personnes handicapées soient épargnées d’une mort atroce à l’image de Vincent Lambert, ceux qui osent porter haut et fort des combats fondamentaux se voient taxés de phobie en tout genre, et sont condamnés par leur propre camp, comme si celui d’en face ne s’en chargeait pas assez bien.
Il est désormais temps de se poser les vraies questions. Faut-il condamner ces jeunes engagés, au risque d’aseptiser pour de bon tous les combats à venir ? Faut-il se contenter désormais de politiques qui perdent tous leurs moyens à la moindre interrogation de leur opinion sur l’avortement ? Faudra-t-il expliquer à nos enfants que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour nous battre, alors même que l’on lâche tous ceux qui osent aller plus loin que de brandir un ballon rose avenue de la grande armée ?
C’est en Vendée, où des centaines de milliers de martyrs sont morts en 1793, pour leur Foi et leurs idées, que se déroulent ces faits. Ne piétinons pas leur panache.
Chouan85
Pour un peu de chahut, ces étudiants font l’objet de la vindicte médiatique et de probables sanctions de l’ICES. Du côte des LGBT, la violence est quotidienne contre ceux qui contestent leur militantisme et c’est le silence radio. Et ils font ensuite les chochottes en venant pleurer dès qu’ils sont un peu bousculés. Vivement le jour de la libération, on pourra enfin se défouler.
Pitch
Superbe tribune, ces jeunes ont de l’avenir !
Magistro78
Si les jeunes ont agi à titre personnel et non en celui de l’ICES, monsieur le Chevalier de Labarre n’a qu’à se découvrir devant l’affirmation d’une identité politique courageuse.
Sans doute monsieur le chevalier de Labarre ne se découvre t-il que devant les idées nouvelles ?
Pitoune
Le comportement du directeur est incompréhensible et répréhensible.
D’une part il condamne les actions du groupe de jeunes en les liant à leurs présumées opinions politiques :”Il y a de fait dans cet établissement une poignée de militants engagés à droite ou très à droite, qui pèse sur l’établissement”. Ce qui jette un discrédit sur des opinions politiques en contradiction avec la loi qu’il est censé enseigner et il convient de les distinguer des actes, il peut les condamner ces derniers mais n’a pas à faire référence à des opinions politiques.
D’autre part l’action s’est passée en dehors de l’établissement et il ne me semble pas qu’un directeur d’établissement supérieur privé ait une quelconque légitimité à faire la police dans l’espace public et encore moins à rendre la justice publique. Il ne me semble pas qu’il soit responsable de ses étudiants 24H/24 et quelque soit le lieu.
Le directeur est sorti de son rôle et il faut arrêter de sacraliser le lobby LGBT comme a pu le faire le maire de La Roche-sur-Yon soumis parmi les soumis. Pour citer le directeur “Nous sommes empoisonnés par une minorité”. On aimerait entendre davantage le maire sur des délinquances beaucoup plus graves qui se passent dans sa ville comme dans la plupart des grandes villes de France plutôt que de faire une marche pour quelques ballons éclatés et autres altercations.
Remy
Soutien total à ces jeunes courageux.
La direction de l’ICES devrait relire le déclin du courage de Soljénitsyne.
Arwen
Labarre à tribord toute!
Prout
Ce Labarre est un imbécile. Qu’il se mêle de ces affaires !!!!! Ses étudiants n’ont pas fait de violence dans son établissement il me semble. Donc il n’a pas à sanctionner des étudiants pour des actes (bénins en plus !!) qui ont eu lieu bien loin de son établissement. ..
incongru
ça, c’est bien parlé, sans vindicte inutile, mais en affirmant ses principes
que n’en sommes tous pas là!