Sur la défensive depuis qu'il doit justifier l'introduction de l'idéologie du gender à l'école, l'Etat a décidé de passer à l'offensive, avec l'affaire du lycée Gerson.
Le groupe scolaire Gerson sera soumis à une inspection, réclamée par le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon. Le syndicat de l'enseignement catholique, FEP-CFDT, raconte n'importe quoi :
«Clairement, on veut faire de cette école un établissement Opus Dei et faire partir ceux qui s'y opposeraient». «On ne veut pas d'enfants non baptisés, ni d'enfants issus de familles recomposées, de parents séparés ou de familles monoparentales, ni de juifs».
Un ancien employé ose raconter :
«J'ai préféré quitter mon poste pour ne plus subir les pressions. Le harcèlement dans l'établissement prend toutes les formes: appels toutes les deux heures pour savoir où on est, insultes, chantage».
Selon le ministère, l'inspection devra aussi déterminer «dans quelle mesure ce qui relève de l'éducation nationale dans le respect du contrat souscrit avec l'Etat (…) est respecté».
Cette affaire visiblement téléguidée est une atteinte à la liberté scolaire. Face à cette tentative de museler l'enseignement catholique, il est nécessaire de ne rien lâcher. Cette affaire montre qu'il ne sert à rien de se faire passer pour un "modéré" face à l'Etat socialiste et de se désolidariser des "ultras". Pour les partisans de la culture de mort, nous sommes tous des "ultras" car nous osons encore penser qu'avorter est un mal.