Le maire pro-Lgbt Rafal Trzaskowski, membre du parti Plate-forme civique (PO) du Premier ministre Donald Tusk, a ordonné le retrait des croix, des images de saints et d’autres symboles religieux, non seulement sur les murs, mais aussi sur les bureaux des employés de bureau de Varsovie. Un ordre qui rappelle la dictature communiste et qui est contraire à la Constitution.
Rafal Trzaskowski est devenu célèbre lorsqu’il a signé, sans consultation publique, la « déclaration LGBT » controversée, qui prévoit l’octroi de nombreux privilèges aux personnes qui s’identifient à l’idéologie LGBT. Cette déclaration concernait, entre autres, l’introduction dans les écoles des programmes demandés par le mouvement LGBT et le parrainage par le maire de la « Gay Pride Parade ».
Le 8 mai, il a déclaré la guerre à la croix et à la liberté religieuse en Pologne, en signant un ordre exigeant le retrait des croix, des images de saints et d’autres symboles religieux. Les symboles religieux devront disparaître de tous les espaces publics des bureaux de Varsovie, et tous les événements organisés par les bureaux de la capitale devront être « de nature laïque, c’est-à-dire qu’ils ne contiendront pas d’éléments religieux, par exemple des prières… ». Ces restrictions doivent s’appliquer à la croix et aux événements religieux, et non aux drapeaux arc-en-ciel et aux cérémonies en l’honneur de la fierté LGBT.
M. Trzaskowski justifie sa décision par son prétendu souci de neutralité de l’État dans la sphère religieuse et par les sentiments des non-croyants. En réalité, il ne s’agit pas d’un combat pour la neutralité, mais d’une tentative d’athéisation de la part d’un représentant de l’État. Mais il est significatif que pour justifier sa décision, Trzaskowski n’ait pas cité la Constitution, mais un fragment de la loi adoptée à l’époque de la Pologne communiste !
Il ne pouvait pas invoquer la Constitution car son ordre d’enlever les croix est contraire à la loi fondamentale polonaise. La Constitution de la République de Pologne ne prévoit pas la neutralité idéologique ou la « laïcité » de l’État, mais son impartialité. Comme l’explique l’Institut de culture juridique Ordo Iuris, « la différence est importante car l’utilisation de ce dernier concept dans le texte de la Constitution était délibérée et visait à exclure les attitudes des autorités publiques hostiles à la religiosité ». En résumé, la Constitution polonaise ne promeut pas l’athéisme et la « neutralité », mais engage l’État à une coopération amicale avec l’Église « pour le bien de l’homme et le bien commun ». En témoignent la présence de croix et de chapelles dans les bureaux, les écoles, les gares et les hôpitaux polonais, ainsi que la possibilité d’organiser des réunions de Noël ou de Pâques dans les espaces publics.
La décision de M. Trzaskowski viole de nombreux articles de la Constitution, en premier lieu l’article 53, qui garantit à chacun la liberté de conscience et de religion, y compris le droit de manifester publiquement sa religion sous diverses formes. Selon l’Institut Ordo Iuris, Trzaskowski peut être accusé d’avoir commis un crime en vertu de l’article 231 du code pénal : l’abus de pouvoir par un fonctionnaire public.
L’ordonnance de Trzaskowski constitue un abus de pouvoir manifeste. La Constitution stipule clairement que les restrictions au droit de manifester sa religion ne peuvent être introduites « que par la loi et seulement en cas de nécessité ». Selon les juristes, « l’ordonnance de Trzaskowski n’est non seulement pas un acte légal, mais elle ne remplit même pas les autres conditions de restriction de la liberté religieuse énoncées dans la Constitution de la République de Pologne ». Si un employé était contraint de retirer une croix ou une image sacrée de son bureau, cela constituerait une violation du statut des fonctionnaires.
Michel
Le courant pro-lgbtiste apparaît comme le dernier avatar du mouvement communiste : ayant échoué avec les prolétaires, celui-ci s’est rabattu sur les minorités sexuelles avant de se reconvertir en mouvement animaliste, sa constante étant l’antichristianisme, c’est-à-dire le satanisme…
cadoudal
les “valeurs” LGBTQ sont un produit du nihilisme, de la “mort de Dieu”.
le bolchevisme était dirigé contre la cité chrétienne , via une guerre civile entre classes.
la révolution nihiliste est dirigée surtout contre l’ ordre naturel voulu par Dieu (culte de la mort et de la luxure).
Vianney
Le président Duda n’a t-il pas la possibilité de faire respecter la loi ?
cadoudal
sous la Terreur , la possession d’ objets religieux suffisait pour vous expédier à la guillotine.
au nom de la Liberté et de la Fraternité, bien sûr.
merci au Maire de Varsovie de nous rappeler l ‘incompatibilité entre le catholicisme et le paganisme LGBTQ.
Irishman
Peut on espérer une réaction du clergé polonais ? Des fidèles ? Je crains que l’image de l’Eglise polonaise ne soit bien ternie à cause de quelques affaires mettant en cause des membres de ce clergé…
Le lobby LGBT est le diable incarné puisqu’il vise à toucher les jeunes et les enfants ! L’avertissement sans frais du Christ lui-même est pourtant clair !
colcombet
Pauvre Pologne qui avait une foi à renverser les montagnes quand elle était sous le joug communiste et soviétique et qui sous le matérialisme européen a perdu ce trésor. Le matérialisme et le consumérisme occidental serait-il donc pire que les persécutions ? On a donc parlé de totalitarisme à bas bruit en parlant de l’Europe à juste titre puisque la liberté de conscience y est aussi combattue.
christianlair
J’allais écrire exactement la même chose que vous , colcombet ! Même la Pologne qui , jusqu’il y a peu , fut le fief d’une résistance catholique à toute épreuve , se laisse diluer dans cette fange infecte promue par ce maire lgbt !!! C’est effarant de constater que le ” cornu” continue sa sale oeuvre diabolique avec de plus en plus d’aisance …………..