Dans cette ville communiste puis socialiste, personne ne se souvient avoir déjà vu une manifestation de droite. C'est donc une grand première qui a eu lieu samedi : 90 personnes selon la police, 100 selon le FN, contre l'immigration clandestine. Les élus FN, régionaux et municipaux, ont écrit au préfet :
"Le Conseil régional a voté en début de mandature des crédits destinés à aider l’implantation de clandestins nommés ‘’migrants’’ ou ‘’réfugiés’’. Il en est de même dans certaines communes et de la part du Conseil Départemental. De nombreux maires en effet nous font part de leur préoccupation : le fait que vous puissiez décider sans les consulter d’implanter des immigrés en situation illégale dans leurs communes leur parait inacceptable, par les difficultés multiples que cela va entrainer pour la population dont ils sont élus.
Cela nous conduit à vous poser les questions suivantes :
- En premier lieu, quel est le nombre de ces personnes en situation irrégulière déjà ‘’installées’’ pour cette année 2016 et quels autres effectifs sont prévus dans les mois à venir ?
- Etes vous en mesure d’indiquer aux Sarthois et à leurs élus quels sont la nationalité, la proportion hommes/femmes, le passé judiciaire, la qualification, etc…de chacun d’entre eux ?
- En quoi peuvent-ils prétendre à un statut de demandeur d’asile en France alors que nombre d’entre eux venant de la « jungle » de Calais sont des hommes à la recherche d’un emploi en Grande Bretagne ? Le seul fait que leurs pays d’origine connaissent des troubles, ce qui est le cas hélas de plusieurs centaines de millions d’êtres humains à travers le monde, constitue-t-il un motif de les accueillir comme demandeur d’asile ?
- Les services de l'Etat ont-ils recueilli au sujet de ces immigrés clandestins les renseignements nécessaires qu'imposent l'état d'urgence et la protection de la population dans ce cadre ?
- Ces clandestins seront-ils autorisés à faire jouer le droit au regroupement familial que V. Giscard d’Estaing et J. Chirac ont décidé sans limite possible en 1974, et donc à multiplier les effectifs de leur présence ?
- Quelles communes et quels lieux d’accueil avez-vous recensés ? Quelles conséquences sur le logement, l’aide sociale et les structures d’urgence réservées aux citoyens français sarthois ?
- Quels coûts, quels moyens, quelles ressources budgétaires vos services ont-ils prévu dans un plan d’ensemble que vous communiqueriez aux élus afin qu’ils puissent informer les Sarthois sur le poids financier réel et complet de ces implantations de populations nouvelles ?
- Est-il prévu que ces clandestins repartent dans leurs pays d’origine ou sont-ils en réalité considérés par vos services comme appelés à demeurer définitivement en Sarthe ? […]"