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Valeurs chrétiennes : Culture

Le martyre de Jehanne, la Pucelle de feu : un mystère médiéval

Le martyre de Jehanne, la Pucelle de feu : un mystère médiéval

David Walera vient de publier, à l’occasion du centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, une pièce de théâtre intitulée Le martyre de Jehanne, la Pucelle de feu. La pièce s’ouvre sur un dialogue au purgatoire entre l’évêque Cauchon, et l’archange saint Michel, qui se demande comment lui abréger son purgatoire, car le juge de Jeanne d’Arc a le cuir dur et résiste encore post mortem à l’aiguillon de la miséricorde divine… Seul un remède de cheval lui ouvrira enfin les portes du Paradis : lui faire revivre le procès de Jeanne d’Arc. Ainsi, face à l’inflexible Pucelle, Cauchon va comparaitre à son tour devant un tribunal bien plus terrible encore, celui de sa propre conscience…

Le lecteur est convié à la représentation d’un mystère médiéval aux personnages hauts en couleur. Les authentiques minutes du procès de Jeanne d’Arc, ici mises en scène, nous font remonter le temps jusqu’en cet apocalyptique XVe siècle de la Guerre de Cent Ans. Au coeur de la tragédie qui se noue, l’humour se fraye un chemin inattendu dans les réponses de l’accusée à ses juges. Même les voix surnaturelles, qui continuent à apparaitre à la Pucelle en sa prison, manient cette drôle d’arme puissamment redoutable.

Nous avons interrogé l’auteur :

Vous publiez Le martyre de Jehanne, la pucelle de feu. Pourquoi un nouvel ouvrage sur sainte Jeanne d’Arc ?

J’ai obéi à la nécessité intérieure de rendre hommage à une sainte qui m’aide à garder les pieds sur terre tout en regardant le Ciel.

Vous évoquez la représentation d’un mystère médiéval. Qu’entendez-vous par là ?

Étant donné qu’il s’agit d’une pièce de théâtre, je souhaiterais qu’elle soit représentée dans l’esprit des mystères médiévaux, propres à l’époque de Jehanne.

Vous mettez en scène un dialogue entre l’évêque Cauchon, au purgatoire, et l’Archange Saint Michel, qui cherche à abréger ce purgatoire. Ne prenez-vous pas un peu de liberté avec l’Histoire ?

Si j’ai pris quelques libertés, c’est que je n’ai pas cherché à faire œuvre d’historien mais plutôt à sculpter un vaste porche de cathédrale à visée pédagogique pour nos contemporains, illettrés en ces matières de foi. J’ai tout de même enchaîné le prélude au Purgatoire avec deux scènes d’exposition de la Guerre de Cent Ans et de son contexte politique toujours dans un but pédagogique. L’idée du prélude au Purgatoire m’est venue après une retraite au Mont-Saint-Michel. Il m’a semblé pertinent de commencer par une mise en abîme eschatologique,vu le peu de cas qu’il est fait de ces questions aujourd’hui…

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