Alors que les salisseurs de mémoire profitent du cinquantenaire du 19 mars 1962 pour cracher sur la France, Guillaume Zeller, directeur de la rédaction de Direct 8, mais aussi petit-fils du général Zeller, revient dans un ouvrage fort documenté sur le terrible massacre commis à Oran le 5 juillet 1962, soit plus de 3 mois après le soi-disant cessez-le-feu et le jour même de l'indépendance de l'Algérie.
Ce jour-là à Oran, la liesse et les défilés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. La chasse aux pieds-noirs s'ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements. Ce massacre fera plusieurs centaines de morts et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans.
A la tuerie s'ajoute l'inertie des forces françaises. Face à ce massacre, l'Armée stationnée sur place ne bouge pas. Les 18 000 soldats français sont sortis de leurs casernes, alors que les cadavres jonchaient la ville :
"On pourrait considérer que le drame du 5 juillet n'est qu'un terrible épisode de la guerre d'Algérie parmi d'autres. Un soubresaut aussi tragique qu'inévitable à la fin du conflit. Pourtant, il comporte une spécificité fondamentale : la passivité des forces françaises disposées sur place. En effet, pendant qu'Oran est sillonné par des bandes armées, pendant que les rues résonnent de coups de feu et de cris, 18 000 soldats français -relevant de l'autorité du général Katz- attendent, l'arme à la bretelle, consignés dans leurs casernes. L'ordre d'intervenir leur est donné très longtemps après le déclenchement de la tuerie. Cette passivité délibérée rend donc le 5 juillet irréductible aux massacres qui jalonnent l'histoire du conflit."
Les rescapés de cette tuerie ont aussi à subir l'ignorance. Le 5 juillet 1962, l'Algérie est indépendante et son histoire n'est plus celle de la France. A l'inertie des autorités françaises s'ajoute donc le silence. Un silence que vient briser Guillaume Zeller.
lama12
Phrase ambiguë dans le texte ci-dessus
“Les 18 000 soldats français sont sortis de leurs casernes, alors que les cadavres jonchaient la ville ”
Ils sont RESTES dans leur caserne,sur ordres, sans porter secours aux européens et aux musulmans fidèles à la France.
xenophon
Il est peut-être bon de rappeler qu’en ces temps atroces pour la population europénne d’Oran comme pour de nombreux français musulmans,parut dans la presse une photo
du général Katz,cdt les forces française à Oran,demeurées pour la majorité l’arme au pied…,accueillant Ben Bella et à qui il déclara:”Mr le président,j’ai à vous présenter les amitiés de Mr Edmond Michelet,ministre de la Justice.”
Ce à quoi Ben Bella répondit:”Je vous remercie,Mr Michelet fut pour moi un excellent géôlier.”
On est bien souvent trahi par les siens!
piques-à-sots
Le général Katz ,que l’on sache , n’a pas été sanctionné pour avoir manqué à tous ses devoirs ….le responsable de ces lâchetés et ignominies est paré de toutes les vertus et ,est comparé à nos plus grandes gloires nationales !!! une politique se juge aux résultats….:” ne pas confondre gigantisme et grandeur ” !!
fairise
ce general est une honte de l armée francaise
fairise
j ai quitte oran le 30 juin 1962 et a l époque j avais un doute que l armmée francaise aurait protegé la population car celle ci était a la botte des politiciens