Lu sur France catholique :
"L’Ambassadeur du Malawi auprès des Nations Unies a confié en privé il y a quelques semaines que l’administration Obama avait menacé de suspendre une aide de 350 millions de dollars si le gouvernement du Malawi n’abolissait pas sa législation sur la sodomie. […] Le Malawi est un des pays les plus pauvres du monde pour lequel un programme d’aide de 350 millions de dollars est une affaire considérable. […] Le Malawi n’a pas pris cette législation à la légère. C’est un pays à 82% chrétien, une démocratie multipartite, avec deux Chambres et un pouvoir judiciaire. En quelques jours, le gouvernement du Malawi a promis de s’exécuter et d’abolir les lois sur la sodomie. Obama s’est félicité de cette grande victoire. Oui, vous pouvez aisément l’emporter en menaçant les plus pauvres. C’est juste un petit exemple scandaleux de la façon dont la politique sur l’orientation sexuelle dite LGBT (Ndt : Lesbienne, Gay [homosexuel], Bisexuel et Transsexuel) domine une partie au moins de la politique étrangère de notre jeune président.
Le 21 juin, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Susan Rice, a, devant l’Assemblée générale, félicité Ban Ki-Moon de sa réélection au poste de Secrétaire Général. Dans une brève allocution, elle l’a remercié pour l’accent qu’il a mis sur « la reconnaissance des droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels en tant que, tout simplement, des droits de l’Homme. » Aucun autre ambassadeur n’a fait une telle référence. […]
Mme Clinton a évoqué un ensemble de mesures que le Département d’Etat compte promouvoir pour mettre en œuvre sa politique LGBT à travers une série d’organismes pêle-mêle tels que l’USAID, le bureau des organisations internationales, celui de la Démocratie, des Droits de l’Homme et du Travail, les directions d’Europe et d’Asie centrale, et d’Amérique du Nord. Elle a expliqué l’action des Etats-Unis, avec le soutien de vingt autres gouvernements, en faveur d’une manifestation pour les droits des homosexuels en Slovaquie qui avait dégénéré en violences. Elle s’est vantée, suscitant les rires des diplomates dans l’assistance, d’avoir facilité la participation de Lady Gaga à un rassemblement homosexuel à Rome. Et pan pour l’Eglise catholique !
Il y a plusieurs mois, toutes les ambassades américaines dans le monde ont reçu instruction d’observer et d’aider les mouvements homosexuels dans leur pays de résidence. […]"