Fin juillet, un élu faisait la grève de la faim pour protester contre l’exposition d’une grenouille crucifiée. La grenouille a été déplacée mais pas retirée du musée d’art moderne. Aujourd’hui, le ministre de la Culture a estimé dans une note diffusée par ses services :
"Non seulement cette oeuvre blesse le sentiment religieux de nombreuses personnes qui voient dans la croix le symbole de l’amour de Dieu, mais elle offense aussi le bon sens et la sensibilité de ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce symbole. Je serais heureux que les institutions publiques ou financées par le public n’exaltent pas uniquement l’art désacralisé, les provocations inutiles ou le non-sens".
Vous l’avez deviné, il ne s’agit pas de Christine Albanel mais de Sandro Bondi : cette affaire se passe en Italie.
Clotilde
Quelle naïve je suis, j’ai failli y croire ;D))
Aristote
Bonjour,
Excellent petit billet. J’avoue que j’ai marché et ai vraiment cru que Christine Albanel était bel et bien l’auteur des phrases citées.
Eric
Ah oui ça m’étonnait en effet.
Qui se dévoue pour une sculpture représentant un cochon en train de faire la prière musulmane ?
Nous ne sommes pas si vils, me direz-vous.
Robert
Mais que fait la SPA???
cette violence imposee a la grenouille est insoutenable!
Marc
“elle offense aussi le bon sens et la sensibilité”
Exactement. Cette oeuvre n’est pas seulement bête, elle est aussi vile.