A l’occasion de sa visite du Planning Familial à Lille, Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé la feuille de route 2018-2020 de la stratégie nationale de santé sexuelle, qui vise à favoriser, à horizon 2030, le développement des politiques publiques en faveur de la santé sexuelle, allant de l’éducation à la sexualité à la santé reproductive, en passant par la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles et du VIH. Elle porte 26 mesures concrètes qui permettront en gros d'inciter les jeunes à la débauche sexuelle :
- d’améliorer l’information et la formation dans le domaine de la santé sexuelle, notamment par l’organisation en région de campagnes annuelles de dépistage des IST,
- d’améliorer l’offre générale en santé sexuelle ; il s’agira notamment de garantir sur le territoire l’accès aux différentes méthodes d'avortement tout en renforçant la confidentialité de cet acte, d’étendre les missions des Services Universitaires de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) aux consultations de contraception et de prévention des IST, de transformer la consultation longue « IST/contraception » mise en place chez le médecin généraliste et le gynécologue pour les jeunes filles entre 15 et 18 ans en une consultation globale « santé sexuelle » au bénéfice de tous les jeunes, filles comme garçons,
- de renforcer l’offre de santé sexuelle destinée aux populations et territoires prioritaires ; des centres de santé sexuelle, d’approche communautaire, seront expérimentés dans des villes à forte prévalence VIH et IST ; en outre-mer, l’offre de santé sexuelle pour les jeunes sera renforcée, avec un accent mis sur le déploiement des actions « hors les murs », le soutien au développement associatif et la promotion d’actions innovantes,
- d’accompagner des projets innovants en santé sexuelle : dans plusieurs régions sera expérimenté un « pass préservatifs » donnant aux jeunes un accès à titre gratuit à une offre de préservatifs dans le cadre d’un programme d’information et de prévention ; Le site de la Boussole qui permet aux jeunes de connaître leurs droits sociaux va être élargi aux questions de santé et de santé sexuelle.
- de promouvoir et de mieux coordonner la recherche en santé sexuelle, en confiant à l’alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), en lien avec l’alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales (ATHENA) la mission de coordination et d’animation de la recherche et en garantissant le maintien d’un haut niveau de recherche sur le VIH et les hépatites virales au sein de l’ANRS.
lève-toi
Il va y avoir beaucoup de travail pour les producteurs de Meules à attacher aux cous des salauds et les précipiter à la mer à cause de leurs actions scandaleuses, surtout le pourrissement voulu de la jeunesse, … Le Christ nous a prévenus qu’il vaudrait mieux punir ainsi, sinon la Damnation éternelle sera le lot de beaucoup.
lapaladine
J’ai lu par ailleurs qu’elle voulait la formation à la vie sexuelle commence dès l’école maternelle!!!
Cela me fait penser au texte attribué par erreur à Huxley :
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. […]
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.
Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée.
Surtout pas de philosophie. Là encore il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains.
Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté : de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. »
Cependant, il ne s’agit pas d’un extrait du Meilleur des mondes, mais d’un texte de Serge Carfantan écrit en 2007 et intitulé « Leçon 163 : Sagesse et révolte ». Ce qui n’enlève rien à la qualité du texte en question. Voici l’extrait entier, avec un trou qui n’est pas de notre volonté. Ce texte est d’une réalité confondante!!!
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma).
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. (cf. le rôle de la drogue et du sexe dans le roman de Huxley)
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle [volonté d’ ?] intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir (la proposition est dans le roman !). »
Tout ceci est bien vrai, comme disait la Mère Denis, et cette pensée est désormais partagée par un nombre grandissant de citoyens, on ne parle évidemment pas que de la France. C’est d’ailleurs le souci numéro un du pouvoir, qui n’arrive pas à endiguer une prise de conscience non générale – ne rêvons pas – mais suffisamment partielle pour être contagieuse.
Alinou
Tous ces porcs vont avoir du fil à retordre une fois là haut, et ce ne sera que justice.
En attendant, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter leur entreprise de perversion des enfants.
gaudete
c’est un gouvernement de voyous, tout au-dessous de la ceinture, à croire que le problème de la France n’est que cela. Quant à l’avortement on voit bien qu’on a à faire à des nazis
Irishman
Merci à vous lapaladine, pour ce texte plus que révélateur, intéressant… et extrêmement inquiétant !
Et j’ajoute que je suis entièrement d’accord avec lève-toi… Si nous ne faisons rien, nous aussi, nous risquons la damnation éternelle ! Si nous n’agissons pas contre ce monde destructeur, nous faisons comme le mauvais serviteur qui se contente d’enterrer son talent avant de le rendre piteusement au Maître !
Vous savez ce qu’il advint du serviteur…