Dans un article au vitriol comme seul Henri Tincq sait les écrire, Le Monde fustige la décision du Pape Benoît XVI de béatifier 498 martyrs de la guerre d’Espagne. Mais cette désinformation aux allures antipapistes a déjà trouvé une réponse : c’est la magie de l’Internet et le verbe du Conservateur. Extrait :
"Le progressisme laïciste est une authentique théocratie. Il se veut le "chemin la vérité la vie", et ne supporte aucune autre forme de vérité. De même qu’il prétend s’immiscer entre parents et enfants, il veut aussi se positionner entre les fidèles et la Sainte Eglise pour filtrer les messages, les relativiser, les critiquer. Ceux qui pensent donc que le laïcisme progressiste est une libération de l’homme vivent donc en plein mythe : il s’agit d’une authentique religion intolérante. Aucun contre-pouvoir ne sera toléré, sous peine de mort, les montagnes de victimes de l’intolérance athée en France sont là pour en témoigner. Aucun catholique ne doit l’ignorer. C’est justement pour cela qu’il nous faut résister. […]
La mode est au prétendu "devoir de mémoire", c’est-à-dire à l’exaltation des victimes du passé que l’on exhume toute déssechées et que l’on exhibe en place publique comme l’on ferait d’un gibet. Son mobile, c’est la repentance, que l’on exige des descendants de tel ou tel groupe ou de telle institution présumée coupable. Dans l’air, l’idée que les enfants de colons sont des salauds au même titre que les colons eux-mêmes. Les cathos, également des enfants de salauds parce que l’inquisition, les croisades, bla bla. Les communistes modernes, des salauds ? vous n’y êtes pas mon bon monsieur, seule la déviation stalinienne est coupable, pas le communisme dans son ensemble. […] Bref, l’humanisme de la gauche n’est qu’un mythe car il trie au préalable les bonnes des mauvaises victimes comme le ferait un peloton de la gestapo. Plus injuste encore, le progressisme dont le Monde se fait le porte voix exige le silence et l’oubli sur ceux qui ne comptent pas à ses yeux. Les centaines de gardes suisses massacrés à Paris en 1792 en sont le témoin. Pas une plaque pour évoquer leur martyr. […]
Toutefois, malgré ses grosses ficelles, reconnaissons à Tincq une certaine clairvoyance, perçant dans sa vile propagande : oui, c’est pour exalter la rébellion et la résistance que Benoit XVI va béatifier ces héros de la Vraie Foi. Rien de plus dangereux pour vos nouvelles idoles, Mr Tincq, que des catholiques réveillés. Même réduits à une petite phalange, nous ferons trembler les armées du Grand Roi !! Ah, quand les Catholiques se réveilleront …"