Le Monde des 17 et 18 août consacre pas moins d’une double-page à dénoncer la création de spectacles historiques par la strème-droâte (sic). Pierre-Edouard Stérin, le nouveau diable de la République laïque et anticatholique, est pris à partie pour ses ambitions politiques alors qu’il s’agit là d’oeuvre culturelle. Mais Le Monde ne rappelle pas les millions d’euros gâchés par les DRAC (Directions régionales des affaires culturelles) chaque année (c’est toujours ‘Nicolas qui paie’) pour financer des oeuvres contestables, voire souvent vulgaires, sans parler des nombreuses subventions versées par les collectivités locales à des spectacles sans intérêt ou encore aux navets cinématographiques (le dernier en date, celui avec Kad Merad qui a bénéficié de 30 000€ du CNC)…
Le Monde n’aime pas quand les Français organisent des fêtes qui ne sont pas estampillées par le gauchisme culturel, alors que la fête n’est pas une manifestation idéologique, mais reste un atout de cohésion sociale, intergénérationnel, permettant de valoriser le patrimoine, les savoir-faire de nos provinces, etc… A l’heure où l’Etat, qui doit faire des économies, baisse ses subventions, il est normal que des acteurs privés prennent le relai, comme cela s’est toujours fait dans l’Histoire. C’est pourquoi cette condamnation du quotidien gauchiste manifeste une incompréhension totale de ces initiatives alors que le label « Les plus belles fêtes de France » ne vise qu’à récompenser, valoriser et soutenir les initiatives locales existantes sans aucune entrave ni direction de leur scénographie.
Il est anormal que ces fêtes subissent des pressions pour quitter un label alors qu’elles reconnaissent n’avoir subi aucune pression politique : la politisation vient de ceux qui la condamnent.