Lu sur l'Observatoire du Parlement :
"Depuis 2009, le Nouveau centre est le seul parti de la majorité à ne plus recevoir d’argent. Le parti d’Hervé Morin doit toutefois son financement à un montage biscornu qui lui permet d’obtenir un financement public indirect. En 2007, le Nouveau centre a échoué à dépasser le seuil de 1% des voix dans au moins cinquante circonscriptions, condition pour avoir droit à une dotation de l’Etat. Mais dans les territoires d’outre-mer le règlement est différent : une association du Nouveau centre avec petit parti tahitien, Fetia Api, permet aux deux partis de recevoir de l’argent public.
Un dispositif particulièrement rentable pour les associés : il leur a assuré en 2008 un total de 1 024 181 euros, dont 994 060 ont été transférés au Nouveau centre. Selon le dernier rapport de la CNCCFP, le parti d’Hervé Morin a reçu près de 1,4 million d’euros de la part du parti polynésien, via les aides publiques que ce dernier a reçues. Un montage légal qui contourne l’esprit de la loi."
Mike
Voilà une prise de position intéressante et bien argumentée qui concerne de près la signataire de ce communiqué , ce qui lui confère une grande valeur de témoignage. Toutefois les dernières lignes auraient conclure par une incitation de cette responsable du FN à participer à la réunion anti-avortement de dimanche prochain à Paris.Ce silence est suspect.
Nous attendons un 2° communiqué invitant les élus et sympathisants du FN à participer massivement comme nous à cette marche de dimanche aux côtés de Mme Arnautu Marine Le Pen.
Miguel de Peyrecave Membre du Comité central du FN.
JCM
Les DOM-TOM nouveau paradis fiscal pour les partis politiques !
chouan 12
les partis voyou délocalisent
Axel de Boer
Je ne suis pas d’accord avec cette indignation -même si le NC n’est pas vraiment fréquentable.
l’UMPS touche des centaine de millions de subventions, et sans argent un parti ne peut pas exister. S’indigner par un montage qui permet à une petite formation d’exister est absurde: c’est un acte de résistance contre un déni de démocratie. C’est l’ensemble de la législation de financement public des partis qui est à revoir, ce montage n’est rien d’autre que la conséquences de lois abjectes.