Oui selon Jean-Thomas Lesueur, qui déclare sur Atlantico :
"Certains me trouveront sévère mais je pense que les acteurs du « réveil conservateur » dont j’ai parlé, se sont un peu enivrés de certaines de leurs démonstrations de force dans la rue et de certaines conquêtes intellectuelles ou médiatiques. Nombre d’acteurs de la mouvance conservatrice se sont auto-convaincus à partir de 2012 ou 2013 qu’il existait une « majorité conservatrice » dans le pays, que la France était « à droite », que la France périphérique, oubliée, silencieuse qu’ils prétendaient incarner, était majoritaire… C’est une chimère.
Les conservateurs en France sont une minorité, une grosse minorité peut-être, mais une minorité.
Second élément du diagnostic : la paresse intellectuelle. J’entends par là que, convaincus que leur sensibilité était majoritaire, ces responsables ont cru qu’il suffisait de sautiller en répétant les mots « droite, droite, droite » pour attirer les électeurs à eux. Mais la grande masse des électeurs, au-delà des cercles mobilisés et convaincus, s’en fichent pas mal ! Regardez certains candidats à la présidence des Républicains qui n’ont que le mot « droite » à la bouche et ne parlent que de « l’avenir de la droite » ! Mais les Français n’ont que faire de l’avenir de la droite, c’est de l’avenir de la France (et du leur) qu’ils souhaitent qu’on leur parle…"
Guillaume Bernard répondra-t-il ?
San Juan
Si les français ne pensent qu’à l’avenir de la France et au leur, et bien qu’ils comprennent enfin qu’il convient de f…le camp de l’Europe et de l’euro et en 4ème vitesse qui plus est. Et bien ca, les français ne le comprennent pas, ne le comprendront sans doute jamais, sauf, bien sur, le jour où le ciel européen leur tombera sur la tête, mais ce jour là il sera trop tard, ils seront déjà cuits et même carbonisés.
dissident
Il n’a pas tort: les 1.400.000 manifestants de LMPT n’ont pas réussi à former une “majorité” électorale: la preuve.
En face par contre on a montré sa remarquable aptitude à “gouverner” avec une minorité, ou plutôt des minorités “agissantes”
La majorité, silencieuse elle, regarde les trans lui passer sous le nez, comme d’habitude.
A.F
C’est sûr qu’avec 65% de débiles qui votent pour un baril de lessive, le compte n’y est pas.
C.B.
Lapsus clavis oh combien intéressant, “dissident | 18 oct 2017 18:45:22”: hélas oui “La majorité, silencieuse elle, regarde les trans lui passer sous le nez”, TRANS comme le T de lgbTq … alors qu’une lecture pressée aurait sans doute décodé “La majorité, silencieuse elle, regarde les traIns lui passer sous le nez”…
Julien Dampierre
Cette majorité électorale que vous évoquez a peur de son ombre ! Elle veut bien peser mais pas agir ! Qui peut croire que LR est une réponse au problème alors qu’il en est un des constituants !
Si ces pseudos “résistants sociétaux” en restent là de leur prise de conscience politique, le combat est perdu d’avance. Ce ne sont pas les majorités qui font l’histoire mais les minorités agissantes. Celles qui savent qu’ils se battent pour quelque chose de plus grand qu’eux. Et ceux là, on les trouve au FN ! Ceux qui ne craignent pas de mettre leur peau au bout de leurs idées, qui ne craignent pas le regard des voisins, de la famille ou des médias aux ordres, qui s’investissent dans la vie politique, en prenant des responsabilités sur le plan local, bref qui acceptent de compromettre leur propre confort pour se lancer dans la bataille !
Tant que vous ne comprenez pas cela, vous pouvez toujours phosphorer sur l’union des droites, mais rien ne bougera !
Frégate
Peu me chaud en effet de savoir si celui qui demande ma voix se dit de droite ou non du moment ou se préoccupe de défendre les intérêts biens compris de la France et des français.
Meltoisan
” …les Français n’ont que faire de l’avenir de la droite, c’est de l’avenir de la France (et du leur) qu’ils souhaitent qu’on leur parle…”
Comme c’est bien dit !
Jean-Marie
Enfin unepersonne lucide !
Ça fait plaisir !
Mais ça n’apporte aucune solution….
Antoine
Totalement d’accord et notamment sur la 2ème partie.
Ce n’est pas d’abord à G. Bernard de répondre en premier mais à tous ceux que visent cette 2ème partie au non d’une droite jamais définie mais qui sert, avant tout, de prétexte à règles des rancunes personnelles.
Pascal GANNAT
Conserver ou restaurer sans savoir clairement pourquoi, est-ce crédible ?
Peut-on conserver sans contester, et restaurer sans abattre ?
jpr
Tant que la “droite”, la “pseudo-droite” et la société tout entière, à tous les niveaux, seront infestées par la franc-maçonnerie, il ne pourra y avoir, par ce biais-là, de triomphe de nos idées ni de la Vérité. C’est à ce niveau-là que se situe tout le combat – et il est aussi spirituel.
trahoir
Le scoop !
Comme je l’avais expliqué ici avant l’élection de Hollande et sa “team de winners”, il fallait le faire élire car il ferait ce dont nous avions besoin en mettant les gens en colère volontairement ET involontairement.
Volontairement ils ont aussi créé l’affaire dissidence notamment version Sor al (dont la police connaissait la structuration psychologique (voir ce qui s’est passé jusque dans l’intimité de Dieudonné !) et dont un ancien camarade parle de délits commit pouvant entrainer des peines de 10 ans de prison https://www.youtube.com/watch?v=2dIiOWciZ9o (1h52min “sale et méchant” 1h59min “menaces” 2h “si je donne ce que j’ai Sor al fait entre 5 et 15 ans de prison, lui ET son entourage, opérations avec des figures de banditisme, si j’étais flic il serait au placard” 2h05 “si ils n’avaient pas existé Valls les aurait inventé”) sans compter des délits informatiques pour alimenter la plume du faux leader et des soi disant auteurs qui le suivent et ne serait rien sans lui, ni scripts, ni dédicace) que Valls a sciemment manipulée en la loupant involontairement dans les grandes largeurs https://www.youtube.com/watch?v=IxOTyTCYNO8
Des clowns PS qui ratent leur propre manipulation avec tout les moyens de l’Etat contre leurs marionnettes hystéricos délinquantes !
Mais une fois que la tension burlesco – gaucho – incompétente (LMPT, “dissidence”,..) est retombée la droite n’a aucun dossier autonome, aucun mouvement, aucune stratégie, rien, il en a toujours été ainsi et en sera toujours ainsi.
Le prix d’une révolution interne de la vraie ou fausse droite est psycho socialement beaucoup trop chère et ne se fera pas.
jehan
Mouvement dextrogyre jusqu’à quelques semaines des élections; ensuite c’est le mouvement portefeuillogyre ou fricogyre ou pognonogyre autrement dit macronogyre.
cb
tant que le salaire continue à tomber et qu’il y a encore un curé pour baptiser le petit dernier, pas de révolution en vue à Versailles… Macron y est chez lui
Bernard
Cher Michel Janva, c’est promis je vais prendre le temps d’une réponse quelque peu développée… Mais, pour l’heure, quelques mots seulement. Pour pouvoir prendre position sur le mouvement dextrogyre, encore faut-il savoir de quoi il s’agit : le glissement des idéologies de droite vers la gauche en raison, d’une part, de l’effondrement de l’idéologie collectiviste et, d’autre part, d’un regain d’intérêt et de diffusion des idées classiques. L’évolution du spectre politique depuis plusieurs années et les élections de 2017 ont parfaitement illustré de le mouvement dextrogyre : ce qui est de droite se réaffirme en tant que tel (il y a même une progression électorale), ce qui n’est qu’à droite mais pas de droite glisse vers le centre, le libéralisme retrouve son unité intellectuelle (le libéralisme économique glisse vers la gauche et rejoint le libéralisme culturel qui était resté à gauche). Je n’ai jamais expliqué que le mouvement dextrogyre consistait et se réduisait à une “droitisation” de l’électorat. Pour une raison très simple : tout ce qui est classé à droite n’est pas de droite ou, pour le dire autrement, toute une partie de ce qui est sur la droite du spectre politique est philosophiquement moderne et donc beaucoup plus compatible avec la gauche qu’avec ce qui est ontologiquement de droite. Donc, oui, il y a dans les médias, dans l’opinion publique, une progression des idées qui sont authentiquement de droite. Mais, bien entendu, ces idées sont encore minoritaires : on ne renverse pas quatre ou cinq siècles de diffusion de la modernité idéologique en quelques années. Pour autant, elles progressent incontestablement. Il faut avoir la mémoire courte pour ne pas se souvenir que les questions de l’immigration, de l’identité, de la définition des corps sociaux (autant la nation que la famille) étaient totalement taboues il y’a quelques années. Elles ne le sont plus.