Il met ainsi en difficulté le candidat UMP sortant pro-euthanasie Louis Guédon.
De son côté, Dominique Souchet, éliminé, conditionne clairement son soutien à Joël Sarlot (UMP) au respect des principes non négociables :
"Député sortant de la cinquième circonscription de Vendée, j’étais le candidat naturel et légitime de notre famille politique, ayant vocation à rassembler de nouveau les électeurs de la droite et du centre. J’ai présenté très tôt ma candidature, dans la clarté et la continuité.
Cependant, à l’instigation du Président du Conseil général, une autre candidature a été poussée. Elle a eu pour effet de diviser notre famille. Le jeu des appareils partisans et l’instrumentalisation du Conseil général ont détourné les électeurs de l’objet du scrutin. L’élection d’un député n’est pas une élection au Conseil général. Il s’agit d’élire un législateur ancré dans un territoire, qui participe activement au débat national.
J’ai été le seul, à droite, à mener une campagne de candidat à la députation. Assumant pleinement ma responsabilité politique, j’ai présenté au jugement des électeurs du Sud-Vendée le bilan du travail intense que j’ai accompli en quatre ans dans la circonscription et à l’Assemblée nationale et mes propositions pour la législature à venir. J’ai fait en sorte que le Sud-Vendée ne soit plus une île. Près de 9.000 électeurs, soit 18% des votants, l’ont compris et je les en remercie du fond du cœur.
Je regrette cependant que les considérations politiciennes aient pris le dessus sur le débat d’idées. En ce qui me concerne, j’ai toujours fait le choix de l’unité plutôt que de la division. Mais pour que nous soutenions activement le candidat de droite arrivé en tête, il devra s’engager clairement sur trois points essentiels avant le second tour :
- être présent et actif chaque semaine à l’Assemblée nationale pour y défendre les intérêts du Sud-Vendée, comme je l’ai fait ;
- poursuivre sans relâche le travail que j’ai mené en faveur de nos communes rurales, de notre agriculture et de notre pêche face aux échéances difficiles qui nous attendent ;
- défendre avec courage les valeurs fondamentales auxquelles nous sommes attachés et qui sont menacées : la famille, le respect de la vie et la défense de la souveraineté de notre pays.
Même si je n’aurai plus l’honneur de les représenter à l’Assemblée nationale, j’aurai à cœur de servir autrement les habitants du Sud-Vendée."
Loulou
Il faut noter la responsabilité majeure dans sa défaite de Bruno RETAILLEAU, président du Conseil général, ex-MPF aujourd’hui UMP, qui a activement fait campagne pour faire battre ce proche de Philippe de VILLIERS
paul
Hélas, c’est faux. Moreau n’a récolté que 11,5 % des inscrits(avec plus de 19% des voix)
[Il faut soit être dans le duo de tête soit obtenir au moins 12.5% des inscrits pour se maintenir. Yannick Moreau n’a pas 12.5% des inscrits comme vous le dîtes, mais il est dans le duo de tête, derrière Louis Guédon (28,9%), mais devant le DVG Fraisse (17,8%).
http://elections.interieur.gouv.fr/LG2012/085/08503.html
Si le FN (10%) se reporte sur Y. Moreau, la partie n’est pas gagnée pour Louis Guédon.
MJ]
paul
Bien vu. Autant pour moi. Et tant mieux !
Jean
Ecoeurant de voir Souchet sorti…
Christophe HOREN
Bruno Retailleau, aprés avoir tué le père, veut tuer l’oncle.
Honte à lui !
Et bravo à Véronique Besse.
Vendéen
Triste personnage que ce RETAILLEAU qui persévère dans sa lutte contre ses anciens amis et qui défendent courageusement nos valeurs…
Bucheron
Bon Courage à M. SOUCHET qui a abattu un travail formidable. c’est honteux de l’avoir méprisé comme cela !
bravo à Mme BESSE ! qu’elle continue à faire porter la voix de la raison à l’assemblée !
sancenay
à Jean,
eh oui, cela confirme puisque besoin fut qu’il était stupide de brader aux présidentielles les points non négociables au profit de gens et de clubs dont la première “vertu” qui leur sert d’ausweiss dans leur carrière politique est leur haine du droit naturel et de tout ceux qui le défendent.
Il faut n’avoir jamais mouillé sa chemise dans le combat électoral pour ne pas l’avoir compris et à tout le moins avoir le bulletin de vote plus près du portefeuille, comme s’efforçait de prévenir Denis Sureau, que du coeur et de la raison.
Thibault
Sarlot va finalement redevenir député alors que même Copé dnas un livre disait de lui “qu’il ne venait jamais à l’Assemblée Nationale, à tel point que le personnel de l’Assemblée lui refusait parfois l’accès à l’hémicycle”.
Il a en plus été condamné à un an d’inégibilité en 2008 (ce qui avait permis à Souchet de devenir député).