Toute la presse rend hommage à François Mitterrand, nouveau mythe de la Ve, 20 ans après sa mort. Nous avions déjà évoqué ce devoir de mémoire, il y a 10 ans, en rappelant quelques unes des affaires qui avaient émaillé les deux septennats du président socialiste. Il y a eu aussi la manipulation autour de la profanation du cimetière juif à Carpentras, qui a traumatisé la droite et empêché tout rapprochement ultérieur avec le FN, son eurofédéralisme béat, avec la négociation secrète des accords de Schengen, dont on constate aujourd'hui les conséquences, et le matraquage autour du Traité de Maastricht. Rappelons aussi les accords Lang-Cloupet restreignant la liberté scolaire, la loi sur le remboursement de l'avortement par l'assurance-maladie en 1982 puis en 1990, l'autorisation de l'avortement médicamenteuse en milieu hospitalier, la montée inextinguible du chômage, les naturalisations et l’immigration massives, le cynisme le plus éhonté, la création de l’imposture SOS racisme avec les réseaux trotskystes des Dray et Désir, le milliardaire Pierre Bergé dans le rôle du banquier…
En outre, François Mitterrand, en tant qu'ancien homme de droite, ayant milité à l'Action Française, savait parfaitement ce qu'il faisait.
Bref : pas de quoi se réjouir de ce mythe.