Une étude de l'Inserm montre que le nombre de meurtres de nouveaux-nés, pudiquement appelés "néonaticides" est 5,4 fois plus important qu'indiqué dans les statistiques officielles. Récemment, des affaires judiciaires ont fait la une des médias : Véronique Courjault et ses trois nouveaux-nés retrouvés congelés, Dominique Cottrez et ses 8 bébés… Avec des condamnations qui sont bien souvent des incitations au crime.
Quant au profil psychologique des mères, ces femmes n'étaient pour la plupart ni désocialisées ni atteintes de troubles mentaux. En revanche, elles présentaient des carences affectives, une certaine immaturité, un manque de confiance en elles, une forte dépendance à l'autre, voire une peur extrême de l'abandon. Mais les chercheurs constatent que ces femmes n'utilisaient pas la contraception et qu'en conséquence, il faut renforcer les campagnes d'information sur la contraception, alors que le matraquage est déjà insupportable.
L'éducation à l'amour, jamais cela ne leur vient à l'esprit ?
Alice
J’ai des doutes sur la conclusion “statistique” : est ce que vraiment dans lamajorité des denis de grossesses ou meutres de nouveaux nés il n’y avait pas de contraception ? Peut etre, mais peut etre pas, j’ai au moins un cas connu de “néonanticide” où il y a avait contraception. Par ailleurs cet article ne mentionne pas les meurtres d’enfants en maternité après la naissance parce qu’il y a une trisomie, un lourd handicap, une vie très “compromise” dans le temps ou la “qualité”… ( toutes expressions que je ne reprends pas à mon compte mais qui reflette une mentalité ou les bons sentiments priment sur une vraie reflexion, pour le pire…).
LB
Tous les prétextes sont bons pour vendre leur camelote de mort.
HV
Cette étude est manifestement ridicule et ses conclusions sont motivées idéologiquement. L’échantillon statistique est de 17 femmes… or, malgré les défaillances de la contraception, la majorité des naissances “tout court” survient tout de meme chez des femmes n’en prenant pas au moment de la conception. L’écart par rapport a l’ensemble des grossesses menées a terme tient donc a quoi – deux, trois femmes ? Et il faudrait en tirer des conclusions de politique publique ?
Les chercheurs avouent en passant que plus de la moitié de ces femmes vivaient seules au moment de la naissance – ce fait manifestement plus significatif, quelle conclusion en tirent-il ?
Jean
Ce meurtre post-natal qui fait scandale quand une mère le fait chez elle, est vu comme légitime ailleurs, quand l’Etat l’autorise comme aux Pays-Bas avec le Protocole de Groenigen…
C.B.
“les chercheurs constatent que ces femmes n’utilisaient pas la contraception et qu’en conséquence, il faut renforcer les campagnes d’information sur la contraception”
De quelle contraception est-il question? Que connaissaient ces femmes de leur corps de femme? Une honnête formation à ce sujet (ne serait-ce que du “Billings light”) rentrerait tout-à-fait dans une “campagne d’information sur la contraception” (sous entendu contraception naturelle), mais je doute (!) que ce soit de cela qu’il s’agit.
Exupéry
Hors de tout aspect statistique, il y a le versant psychologique, dont les conséquences ne sauraient être considérées comme “ridicules”.
Tout se ramène à “un enfant si je veux et comme je veux”. S’il y a de “bonnes” raison légales de le supprimer au bout d’une période de grossesse “à rallonge”, pourquoi pas à la veille de la naissance attendue, et même, la naissance survenue (l’examen “sur pièce” pouvant fournir des alibis supplémentaires!). Enfin on peut fair comme l’ex sénateur Caillavet demander un mois de réflexion, avant de “retourner le paquet”…ad Patres.
On touche là, le problème dit de la “latitude d’acceptation”. Celle-ci, hélas extensible dans notre société laxiste et panurgique, conduit fatalement ceux qui n’ont pas de Principes moraux intangibles, à accepter finalement ce qu’ils n’auraient jamais toléré d’emblée.
Question : Le déni étant généralement motivé par une négation absolue qui va jusqu’à interdire d’évoquer là où le bât blesse, beaucoup de dénis de grossesse ne sont-ils pas, à leurs racine, des phobies absolues de l’enfant à naître? La phobie peut conduire à tuer.
babar_le_motard
“Agées de 26 ans en moyenne, elles vivaient pour plus de la moitié avec le père de l’enfant”
Cette phrase du Figaro montre bien la volonté perverse du journaliste voulant faire croire que la vie en couple est un facteur aggravant du phénomène. Si la proportion est de disons 55% en couple et 45 % seule, la proportion de femmes seules commettant l’infanticide reste supérieure à la moyenne et par conséquent, le fait d’être seule est un facteur aggravant.
D’autre part, on peut s’interroger sur la validité des statistiques.
En effet, la moyenne d’âge de ces femmes est de 26 ans et d’après l’article : “Les néonaticides ont pu constituer une forme de contrôle des naissances pour ces femmes qui ont souvent plus de 30 ans et comptent déjà plusieurs enfants”.
C’est données sont contradictoires !
Tout ces mensonges pour pouvoir conclure qu’il faut encore développer l’accès à la contraception.
C.B.
Indépendamment des “statistiques” portant sur une trentaine de cas, on peut s’étonner de la sélectivité des conclusions:
“Agées de 26 ans en moyenne, elles vivaient pour plus de la moitié avec le père de l’enfant, et les deux-tiers travaillaient.”
Si ce qui est sous-entendu c’est que la vie avec le père (surprenant, on ne nous dit pas si elles étaient mariées ou non, PACSées ou non, ou en simple union libre, ce serait peut-être utile d’y regarder de plus près) aggrave les choses, combien plus (“deux-tiers” contre “plus de la moitié –combien plus?–) le fait de “travailler”…