Le Père Raymond J. de Souza, aumonier de la Queen's University de l'Ontario (Canada) a étudié minutieusement les documents mis à disposition par le NYT : ils contredisent tous les gros titres du même journal. Extraits :
"L'auteur de l'article dans le New York Times, Laurie Goodstein, a déjà eu une relation antérieure avec l'archevêque [Mgr Weakland, un homosexuel impliqué dans des scandales]. L'an dernier, peu après la publication de l'autobiographie malvenue de archevêque, la Goodstein a écrit un article spécial plein de compassion, essayant de masquer toutes les accusations les plus graves portées contre Weakland (New York Times, le 14 mai 2009). […]
Le journal américain a publié, sur son propre site internet les documents qui pouveraient l'histoire. Dans aucun de ces documents il n'est démontré que le cardinal Ratzinger lui-même a pris des décisions qui, selon ce qui est affirmé, auraient entravé la procedure d'abus sexuels contre le père Murphy. S'il est vrai que les lettres sont envoyées à Ratzinger, il est également vrai que les réponses proviennent de son assistant. Mais même en laissant de côté ce fait, le fondement de l'accusation – que le bureau du cardinal Ratzinger a empêché l'enquête – est totalement faux. Les documents montrent en fait que, ni la procédure canonique ni la procédure pénale contre le père Murphy n'ont été bloquées par quiconque. En réalité, elles n'ont été abandonnées que quelques jours avant la mort du père Murphy. Selon les mêmes documents, le cardinal Ratzinger dans l'histoire n'a jamais pris aucune décision. […] Selon ce que montre ses propres preuves, il est évident que le New York Times a mal raconté l'histoire."
Ann O'Neem
J’espère que l’Eglise va demander des “punitives damages” d’un montant correspondant aux sommes astronomiques qu’elle avait payées…