Extrait du rapport du Secours Catholique sur la pauvreté (pdf 80 pages):
"Dans l’ensemble de la population française, le nombre de familles monoparentales a été multiplié par 2,5 depuis quarante ans ; elles représentent aujourd’hui environ 9% des ménages. Toujours selon l’Insee, le taux de pauvreté des familles monoparentales est de 32,4% et il atteint 64,4% pour les mères seules sans activité professionnelle, qui sont ainsi, de loin, les plus menacées par la pauvreté. Les situations rencontrées par le Secours Catholique confirment amplement cette fragilité et son évolution : la proportion de parents isolés est passée de 22,8% en 1989 à 29,4% en 2008 ; leur part est donc aujourd’hui 3,4 fois plus élevée dans la population rencontrée que dans l’ensemble de la population française. Si la monoparentalité est très largement féminine, il faut noter que la monoparentalité masculine a progressé ces dernières années de façon significative, aussi bien au Secours Catholique que dans l’ensemble de la population. […]
[U]n autre type de pauvreté est celui des jeunes femmes précaires avec enfant(s). […] Pour nombre d’entre elles, leurs enfants donnent sens à leur vie et elles ne souhaitent pas les confier à d’autres pour aller travailler ; certaines voient dans le fait de s’en occuper elles-mêmes l’occasion de réparer des failles de leur propre enfance. […] [D]ans leur grande majorité, elles sont seules avec un ou plusieurs enfants, dont le plus jeune a la plupart du temps moins de 6 ans. Parmi les circonstances ayant provoqué leur situation, la rupture du couple est très majoritaire et caractérise ce groupe : huit sur dix ont quitté leur compagnon ou en ont été abandonnées ; l’éloignement de la famille, les ruptures familiales, les violences subies et, là encore, le lien avec la prison sont moins importants […] mais restent caractéristiques. […] [L]eur situation se caractérise par la précarité du logement : par rapport à l’ensemble des femmes avec enfant(s), ce sont elles qui vivent le plus souvent en logement précaire ou dans des logement insalubres ou surpeuplés".
Vincent
Le non-mariage? C’est quoi cette novlangue? Pourquoi ne pas dire le concubinage?
[Le “non-mariage” est un terme qui regroupe le concubinage et le divorce. MJ]
Sancenay
tel ets le fruit de la révolution permanente qui nous ets servie au quotidien et présentée comme “le Progrès” ou un hypothétique ” changement de culture”.
VD
Et l’on touche du doigt l’action civilisatrice de l’Eglise qui protège les plus faibles (femmes et enfants) en rappelant le caractère sacré de cet engagement.