Vu sur la chaîne YouTube de Thomas Debesse, “N’oubliez pas de vivre” une critique du nouveau nanar woke de Disney (vous pouvez toujours rejoindre notre campagne contre le wokisme de Disney ici):
La nouvelle Blanche-Neige ne veut plus être sauvée, ne rêve plus d’amour vrai, et veut être une leadeuse… Et dans l’Ancien Testament, quand Jérusalem ne veut plus être sauvée, ne rêve plus d’amour vrai, et veut être une leadeuse, elle tue ses enfants et meurt de soif.
Peut-on faire un parallèle entre L’Échec du nouveau Blanche-Neige et les échecs d’un certain clergé qui poursuit la même « modernité » pas si nouvelle en fait ? C’est ce que propose cette vidéo.
Car ces mêmes discours de « croire en soi et de trouver son vrai moi », nous les entendons aussi dans l’Église catholique. Il est enseigné à certains prêtres de devenir un « leader » qui suit une « vision » selon les termes de doctrines peu compatibles avec l’Évangile. Des évêques sont encouragés à délaisser leurs responsabilités temporelles selon la pratique d’un nouveau catharisme du leader pur et spirituel et du manager qui traiterait d’une matérialité forcément pécheresse.
Dans cette vidéo, Thomas Debesse rappelle l’histoire de Jérusalem selon les livres d’Ézéchiel et d’Osée, cette petite fille orpheline dont la mort semble inévitable jusqu’à ce que Dieu la recueille et prenne soin d’elle, cette femme qui reçoit tout de Dieu, mais qui en grandissant se prostitue et tue ses enfants, cette Jérusalem à qui Dieu dit qu’il devrait la remmener au désert pour qu’elle y meurt de soif comme au jour de sa naissance s’il ne l’avait sauvée, pour finalement lui promettre une alliance quand il fera l’expiation pour elle … Et qu’il dira à sa place « J’ai soif » sur la croix.
Le portrait de Jérusalem ainsi réalisé, la vidéo propose une comparaison des divers personnages du film Blanche-Neige de 1937 avec celui de Jérusalem : la reine qui s’enorgueillit de sa beauté, la fille orpheline promise à une mort certaine, la tentation du fruit empoisonné, la résurrection par la preuve d’amour du prince, etc. La même comparaison avec Jérusalem est faite avec les personnages du nouveau film de 2025, pour voir ce qu’il en reste.
Sont ainsi comparées deux doctrines :
- La doctrine catholique du Salut avec la promesse d’un amour véritable,
- La doctrine managériale du leadership qui renonce à être sauvé et qui ne désire plus l’amour vrai.
Ceci exposé, la vidéo fait le parallèle entre les échecs de Disney et les difficultés rencontrée par l’Église catholique quand la seconde doctrine est préférée à la première.
Alors que l’Église attend son nouveau pape, quelle doctrine sera suivie par les cardinaux pour élire le nouveau pontife ? Pour quel fruits ?