Lors de la messe du 10 avril, le pape a commenté l’Évangile (Jn 8,51-59) où les pharisiens ont l'esprit et le cœur « fermés » : « quand le cœur et l'esprit sont fermés il n'y a pas de place pour Dieu, mais seulement pour ce que l'on pense devoir faire ». Le Pape a déploré « les désastres de la pensée unique », notamment les morts du siècle dernier à cause des « dictatures de la pensée unique ». Aujourd'hui encore cette « idolâtrie de la pensée unique » sévit :
« on doit penser comme ça et si tu ne penses pas comme ça tu n'es pas moderne, tu n'es pas ouvert… ».
Le pape a mis en garde les gouvernements qui imposent cette « pensée unique » en accordant « une aide financière » à ceux qui en ont besoin :
« c'est comme prendre des pierres pour lapider la liberté des peuples, la liberté des gens, la liberté des consciences, le rapport des personnes avec Dieu. Et aujourd'hui Jésus est encore une fois crucifié ».
Face à cette « dictature », il invite à
« veiller et prier ; ne pas être sot, ne pas acheter de choses qui ne servent pas, être humbles et prier, car le Seigneur donne la liberté du cœur ouvert, pour recevoir sa Parole qui est promesse, joie et alliance. »