A 9 heures, heure locale, ce 13 janvier, le pape François est arrivé au Sri Lanka pour une visite apostolique de deux jours. Le pape a été accueilli à l’aéroport international de Colombo par le président tout nouvellement élu Maithripala Sirisena, entouré de son gouvernement. Si le pape a déclaré que sa visite était d’abord « pastorale », il a immédiatement abordé la nécessité pour ce pays de dépasser « l’héritage amer d’injustices, d’hostilités et de défiance laissé par le conflit » qui a vu la minorité tamoule et la majorité cinghalaise se livrer « aux horreures de la guerre civile ». Centrant son propos sur la notion de « guérison », il a affirmé que le pays ne connaîtra la paix qu’en « faisant vaincre le mal par le bien ».
Cette visite est en effet, a souligné le Souverain Pontife, une visite « pastorale », pour « rencontrer et encourager les catholiques de cette île », au nombre de 1,35 million de fidèles (soit environ 7 % des 20,4 millions d’habitants du pays). Le point d’orgue de ces deux jours de visite sera « la canonisation du bienheureux Joseph Vaz », béatifié par Jean-Paul II lors de sa visite dans le pays en 1995 et qui est, dixit le pape François, un « exemple de charité chrétienne et de respect pour toute personne, sans distinction d’ethnie ou de religion ». Joseph Vaz (1651-1711), connu comme « l’apôtre du Sri Lanka », est un exemple qui « continue, aujourd’hui encore, de nous inspirer et de nous enseigner ».