Dans une lettre adressée le 2 décembre au « peuple pèlerin de Dieu au Nicaragua », le pape François entend soutenir catholiques du pays, qui subissent de plus en plus de restrictions et de persécutions de la part du président Daniel Ortega et de son gouvernement dictatorial.
Il a souligné que la Divine Providence « est l’unique guide sûr » du monde, ajoutant :
« C’est précisément dans les moments les plus difficiles, lorsqu’il devient humainement impossible de comprendre ce que Dieu veut de nous, que nous sommes appelés à ne pas douter de sa sollicitude et de sa miséricorde. La confiance filiale que vous avez en Lui et votre fidélité à l’Église sont les deux grands phares qui illuminent votre existence ».
En envoyant cette lettre au début du mois de décembre, François l’a placée dans la perspective de la prochaine fête de l’Immaculée Conception, exprimant l’espoir que la grande fête mariale
« vous apportera l’encouragement dont vous avez besoin dans les moments de difficulté, d’incertitude et d’épreuve. En cette fête, n’oubliez pas de vous abandonner aux bras de Jésus, avec l’invocation Dios primero, ‘Dieu d’abord’, que vous répétez souvent ».
« Je souhaite vous transmettre ma proximité et l’assurance que je prie sans cesse la Sainte Vierge de vous consoler et de vous accompagner, en vous confirmant dans votre foi ». « Je veux le dire avec force, la Mère de Dieu ne cesse d’intercéder pour vous, et nous ne cessons de demander à Jésus de vous garder toujours dans sa main. »
François a conclu en recommandant la dévotion à Marie, notamment par la récitation du Rosaire, et sa prière composée pour l’année jubilaire 2025.
Garde67
Je salue le soutien apporté par le Pape François, aux chrétiens du Nicaragua persécutés. Cependant, la diplomatie du Vatican ne manque pas de surprendre. En effet, s’agissant des catholiques persécutés en Chine, François a signé des accords avec la PC chinois, espérant la compréhension de la dictature communiste. Au Nicaragua, le pape ne tend pas la main à Ortéga pour détendre l’atmosphère.
Il fut un temps, moins consensuel, ou l’Église militante n’hésitait pas à soutenir ouvertement des peuples et des communautés catholiques persécutés. Et condamnait vertement les persécuteurs.
L’ouverture aux autres a peut-être des limites. Le Christ, arrêtant la main qui le frappait, dit au soldat : “Pourquoi me frappes-tu ?”
Les catholiques ne peuvent pas éternellement tendre la joue gauche, lorsqu’ils n’ont déjà plus de joue droite, qui a disparu à cause des coups répétés.