Contrairement à ce qui avait été annoncé par La Tribune, le pape François ne viendra pas en France à l’occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Dans l’avion qui le ramenait de Singapour vers Rome vendredi, le pape François a démenti en répétant nettement deux fois sa réponse :
«Je n’irai pas à Paris, je n’irai pas à Paris»
Interrogé sur les élections américaines, il a osé mettre sur le même plan la politique contre l’immigration et l’avortement, déclarant
«je ne peux pas décider, je ne suis pas Américain. Mais renvoyer les migrants, ne pas donner aux migrants la capacité de travailler, ne pas donner aux migrants un bon accueil, c’est un péché, et un péché grave».
Pourtant, le catéchisme autorise les autorités à ne pas accueillir les immigrés :
Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges
Sur l’avortement, le pape a rappelé :
«Pratiquer un avortement, c’est tuer un être humain. Que cette parole te plaise ou non, c’est tuer ! L’Église n’est pas ‘fermée’ parce qu’elle ne permet pas l’avortement. L’Église ne permet pas l’avortement parce que c’est un meurtre, un assassinat. Et pour cela, nous devons donner des réponses claires.»