« J’ai pleuré, quand j’ai vu dans les médias » la nouvelle des « chrétiens crucifiés », confie le pape François lors de l'homélie de ce 2 mai 2014 à Sainte-Marthe :
« Aujourd’hui encore, il y a des gens qui, au nom de Dieu, tuent et persécutent. Mais aujourd’hui encore, beaucoup, comme les apôtres, sont heureux d'avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. »
Dans un témoignage au micro de Radio Vatican le 18 avril, Soeur Raghida, ancienne directrice de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, parlait de crucifixions en Syrie :
« dans les villes ou villages occupés par les éléments armés, les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort… à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent "alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés". Et bien non, on sera crucifiés. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. »