Mercredi 18 janvier, le Parlement européen se prononcera sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière.
Bien qu’il contienne des éléments intéressants comme les droits des personnes âgées ou la condamnation des avortements sélectifs en fonction du sexe, il devrait aussi condamner fermement toutes les formes d’exploitation reproductive, y compris la maternité de substitution, à l’instar des rapports Noichl et Lopez-Aguilar en 2021 et Biedron en 2022, dans lesquels le Parlement européen a condamné toutes les formes d’exploitation reproductive et de trafic d’êtres humains via la maternité de substitution. Le projet de rapport condamne en effet la maternité commerciale de substitution. Or, la maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou soi-disant altruiste ou éthique, équivaut toujours à une exploitation reproductive. Il ne faut pas dissocier la maternité de substitution non commerciale de la véritable violence reproductive.
La condamnation de la maternité de substitution commerciale est un pas en arrière, étant donné que le Parlement européen a déjà condamné toutes les formes d’exploitation reproductive ces dernières années.
Deux amendements comprennent une condamnation complète de la maternité de substitution :
– Amendement 6 de la Gauche
– Amendement 8 par le groupe ID
L’adoption d’un de ces deux amendements serait un grand succès.