Mgr Ignace Ephrem II déclare à l'AED :
« Il devrait y avoir un moyen de filtrer ceux qui viennent en Europe, pour éviter ceux qui ont embrassé l’idéologie extrémiste ». « Je ne sais pas comment il faudrait procéder, mais cela est nécessaire et devrait être fait sans violer les droits de ceux qui sont pacifiques et respectueux des lois ». « Nous vivons avec des musulmans et nous les respectons, mais ce que nous avons vu au cours des dernières années est une autre forme d’islam qui considère comme des « kaffirs [infidèles] » non seulement les non-musulmans, mais aussi les musulmans qui ne sont pas d’accord avec eux sur l’interprétation de l’islam.
Ce que nous craignons aujourd’hui, ce ne sont pas les musulmans modérés, mais certaines expressions de l’islam qui veulent réclamer l’imposition de la charia en Europe ».
« Pouvons-nous attendre des gouvernements européens qu’ils demandent à ces pays musulmans que des églises soient construites ? »
Le Patriarche a ajouté que le déclin massif de la population chrétienne en Turquie – de 3 500 000 à 150 000 au cours du 20ème siècle – risquait de se répéter en Syrie et au Liban :
- 80% des chrétiens d’Irak ont quitté le pays depuis le renversement du Président Saddam Hussein en 2003.
- En Syrie, depuis le début de la guerre en 2011, 50% des chrétiens du pays sont des déplacés intérieurs ou vivent comme réfugiés à l’étranger.
- Au Liban, beaucoup de réfugiés chrétiens sont si pauvres qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de quitter la région.