Thierry Légier, ancien garde du corps de Jean-Marie Le Pen, désormais au service de la présidente du Front national, vient de publier Mission Le Pen, recueil de souvenirs sur ses années passées à assurer la sécurité de le Pen. Il dévoile à Minute :
"En 2002, par exemple, nous sommes allés à Beyrouth par l’intermédiaire de Elie Hatem, avocat franco-libanais, pour rencontrer l’ancien président Amine Gemayel, chef des phalanges chrétiennes. A côté de cette rencontre, nous avons été invités à assister à une messe au patriarcat maronite. Et un de mes amis libanais m’avait dit: « Tu verras, si le patriarche est content, il parlera français… » A la stupéfaction générale, au début de la célébration, le patriarche est soudain passé du libanais au français pour dire: « C’est avec grand plaisir que j’accueille en mon église Jean-Marie Le Pen ». Le président du Front national était reconnu comme un grand ami des chrétiens d’Orient."
Sur la sécurité de Marine Le Pen, il révèle :
"l’extrême gauche est très mobilisée contre elle et attaque régulièrement nos meetings. Pour le congrès de Tours, souvenez-vous du dispositif policier: des dizaines de cars, deux hélicoptères, des centaines de CRS! Et ça n’a pas empêché les gauchistes de ravager la ville…. En décembre dernier, à la fac Dauphine, à Paris, les nervis de gauche ont attaqué l’amphithéâtre, bousculant des étudiants, cassant du matériel. A l’île de la Réunion, des manifestants ont percé le dispositif policier, mettant Marine Le Pen en danger. Ils ont installé un barrage de gravats sur la route: il a fallu faire venir un bulldozer prêté par un sympathisant pour tout dégager. Et le clou du spectacle – que je ne devrais dévoiler que dans mon deuxième livre! – a eu lieu quand les manifestants réunionnais ont fait une tentative de séquestration, voire de mise en danger d’autrui, dans les studios télé! Ils avaient réussi – avec quelle complicité? – à nous enfermer dans les locaux en mettant des chaînes cadenassées aux entrées. Les policiers en ont fait sauter une à la dernière minute, mais, au moment de partir, on s’est soudain retrouvé avec un manifestant qui avait sauté sur le toit de notre voiture… Un vrai film d’horreur!"