La bonne nouvelle du jour c'est l'arrivée ce matin du père Georges Vandenbeusch en France :
Il a été accueilli à sa descente de l'avion par François Hollande, Mgr Daucourt, une dizaine de proches dont ses parents adoptifs et des membres du diocèse de Nanterre, auquel il est rattaché.
«Je mesure bien la chance que j'ai. Il y a des otages qui sont restés terriblement longtemps».
«J'étais sous un arbre pendant un mois et demi. Sept semaines ça fait beaucoup d'heures, quand on est otage et qu'on a rien à faire, rien à lire, personne à qui parler.»
Le père Georges a dit avoir une pensée pour les six autres otages français dans le monde, et il a remercié le président camerounais Paul Biya pour sa libération. Il a également remercié tous ceux «qui ont prié» pour lui. Il doit passer des examens médicaux à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.
Les circonstances de sa libération restent floues. Laurent Fabius assure qu'aucune rançon n'a été versée. «La direction de Boko Haram a décidé de libérer le prêtre par compassion», a affirmé ce mercredi une source du groupe islamiste nigérian, responsable de l'enlèvement.
«Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres du groupe malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu'il n'y a avait plus besoin de le garder».