Marie-Josée Roig, maire d'Avignon, nie l'absence de soutien des élus :
« J’ai été particulièrement surprise de lire dans la presse ce jour qu’il était reproché "aux élus" l’absence de soutien envers le Père Grégoire, victime d’une agression en début de semaine – ce qui est peut-être le cas de certain parlementaire. Pour ma part, je suis particulièrement étonnée que ces propos aient pu être relayés alors même que j’ai pris soin, dès la connaissance de cet acte inqualifiable, d’envoyer à toute la presse ma réaction – réaction qui n’était que la traduction du message adressé à Monseigneur Cattenoz mardi dernier, dès que j’en ai été informée, alors que j’étais sur Paris (après avoir vainement tenté de le joindre). »
« Je regrette que cette affaire prenne une tournure polémique et revendicatrice à l’encontre des élus. Monseigneur Cattenoz vient d’ailleurs de m’adresser une lettre dans laquelle il accuse réception de mon message de soutien et m’informe qu’étant lui-même très occupé il n’a pas pu prévenir les frères de Saint-Jean de mon soutien, d’où très certainement cette revendication à mon encontre qui n’a donc plus lieu d’être. Il me semblait important que cela soit précisé ».
Le père Grégoire lui répond sur son blog :
"J'attends toujours que Madame le Maire vienne me voir et prendre de mes nouvelles; oui, aucun élu de la république, n'est venu, ne serait-ce que fraternellement, et montrer leur souci face à la monté de la violence et de ces zones de non-droits qui existent. Je me fais là le relais de l'inquiétude de nombreuses personnes qui sont inquiètes et choqués par l'absence criantes des élus, face à ces "non-événements" comme disait le cabinet du Préfet, leur absence d'engagement concret face à ces petits faits, l'abandon du terrain, leur volonté d'ignorer tout ce qui peut toucher les croyants, et spécialement de rencontrer les petites gens victimes de ces agressions à répétition.
Madame Roig -et les partis d'oppositions- peuvent faire autant de déclaration générales dans la presse ou sur Facebook -auquel j'ai immédiatement répondu-, j'attends, moi, comme je lui ai dit en Mairie, des actes concrets! des gestes, une venue...!! Le reste, beaucoup de paroles… qui n'ont pour but que d'être à la gloire de ceux qui les prononcent!
Madame Roig, j'attend, ou plutôt, nous vous attendons! Merci!"