Le présentateur de Quotidien a écrit à Valeurs actuelles pour tenter d’enterrer leur différend. La rédaction de VA lui a répondu publiquement… Voici la fin :
[…] Pour une fois, vous avez perdu. C’est une première, il y en aura d’autres. C’est dur, ça pique un peu, mais habituez-vous. Votre système s’essouffle. Vous pouvez toutefois retarder l’échéance, mais cela implique une profonde remise en cause. Quelques conseils en vrac : cessez de ricaner dans votre entre soi. Cessez d’humilier les faibles. Cessez de mentir.
Gardez votre fric, aussi. Vous auriez pu y penser seuls, mais nous sommes très heureux de vous avoir donné l’idée de faire un don à une association de soutien à la presse. Nous ne poursuivrons pas notre action en justice parce que preuve a déjà été apportée publiquement de votre culpabilité, et que nous ne tirerions aucune gloire à vous faire cracher une quelconque somme. Surtout, nous sommes suffisamment opposés à l’étouffante judiciarisation du débat public pour nous jeter à notre tour dans cet écueil. Notre combat est ailleurs, on peut l’apparenter à une recherche de la vérité.
Sans doute aurons-nous à l’avenir d’autres joutes, lorsque vous et vos amis tenterez à nouveau de discréditer notre journal. Notre tort ? Tenter simplement, chaque semaine, de rétablir des faits, de dévoiler des impostures, d’attaquer des fausses icônes… Avant de récidiver, méditez cette citation : « En ces temps d’imposture universelle [je crois qu’on parle de vous, NDLR], dire la vérité est un acte révolutionnaire. » C’est George Orwell, un type qui ne faisait pas de télé, qui a écrit cela.
Cher Yann Barthès, à vous et à toute votre équipe, joyeux Noël. Bisous.