Yves Daoudal décrypte encore une scandaleuse manipulation médiatique comme les médias français en raffolent :
"Le petit Omran, hagard, couvert de poussière et de sang, était le symbole de la guerre que Assad mène contre son peuple. (On remarquera la légende: Il a été sorti des décombres après un raid aérien des forces gouvernementales syriennes. Or il ne s'agissait pas d'un raid syrien. C'est signé: "Observatoire syrien des droits de l'homme", à savoir ce Syrien qui, de Londres, dit à toute la presse ce qu'il faut dire du conflit en Syrie.)
Aujourd'hui Omran va bien. Il habite toujours Alep avec sa famille, qui est et qui a toujours été pro-Assad. Mais ces photos-là ne font pas le tour du monde.
Le père se souvient de ce jour-là, quand la maison a été bombardée. Alors qu’ils faisaient ce qu’ils pouvaient pour sortir des décombres, les jihadistes filmaient, sans les aider. « Je sauvais ma famille, et eux, ils filmaient mes proches cherchant à sortir de la maison… Si j'avais su que j’allais m'en sortir, j'aurais pris en photo les personnes de l'organisation qui s'adressaient à moi. Je n'ai jamais vu ce genre d'organisation avant. »
Notre Nouvel Observateur, dans un article bouleversant sur la photo d'Omran, donnait la réponse :
La vidéo d'origine a été diffusée par l’Aleppo Media Centre, un groupe d’activistes anti-Assad. Elle a été tournée par Mahmoud Raslan, qui documente la guerre dans la ville. Venu pour aider sur le site du bombardement, il a sorti Omran des gravats et n'a pas pris de photo tant que le garçon n'était pas en sécurité dans l'ambulance.
Sic. Il filmait mais il n'a pas pris de photos…
sanzanicroche
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