Lors de l'audience de ce matin aux participants à la rencontre organisée par l'Institut pontifical des études arabes et islamiques, à l'occasion du cinquantième anniversaire de son ouverture, le pape a souligné la nécessité d'une formation adéquate,
"pour que, solides dans notre identité, on puisse grandir dans la connaissance réciproque. Il faut faire attention à ne pas tomber dans le piège d'un syncrétisme conciliant mais en somme vide et porteur d'un totalitarisme sans valeurs. Une approche facile et conciliante qui dit oui à tout pour éviter les problèmes, finit par être une façon de tromper l'autre et de lui nier le bien qu'on a reçu comme un don à partager généreusement. Cela nous incite, en premier lieu, à revenir aux fondements… Au début du dialogue, il y a donc la rencontre. De celle-ci naît la première connaissance de l'autre. Si l'on part, en effet, du présupposé d'une appartenance commune à la nature humaine, on peut dépasser les préjugés et la fausseté, et on peut commencer à comprendre l'autre dans une perspective nouvelle".