Comme l'écrit très justement le site Droit de naître, "le Planning familial est une vieille dame stérile", car il semble que la fiesta organisée pour ses soixante ans d'existence n'ait rassemblé que peu de monde, et un monde d'un âge certain… L'assassinat organisé ne fait apparemment pas envie aux jeunes générations rescapées des griffes féministes et des hédonistes soixante-huitards.
Leur combat porte sur l'avortement bien sûr, mais aussi sur "l'hétéro-normativité", contre laquelle il faut agir dès le plus jeune âge. Les militants recommandent de "mettre à mal le système réactionnaire qui prétend assigner un destin à une personne suivant l’apparence de ses organes génitaux." Pour cela, les écoles leur sont ouvertes, à la grande joie de Najat Vallaud-Belkacem qui se félicite dans son message vidéo de ce qu'en 2015 "plus de 200 000 enfants aient été « formés » par le Planning via les interventions de l’association en milieu scolaire." (200 000 enfants déformés, plus 220 000 enfants avortés, c'est une hécatombe que peut revendiquer le Planning).
Laurence Rossignol, ministre "des Familles" (sic), renchérit en regrettant de ne pouvoir offrir la PMA aux paires lesbiennes à cause… de la Manif pour tous ! L'époque est réactionnaire mais le ministre peut s'enorgueillir des nouvelles lois réprimant le délit d'entrave à l'avortement, donc finalement ce n'est pas si grave, on va pouvoir continuer d'avorter toujours plus puisque l'IVG est devenu "un acte courant de la vie des femmes", ouf. D'ailleurs, Rossignol se sent soutenue : " Heureusement, nous avons des alliés à droite", ce qui montre bien à quel point l'avortement est une pierre d'achoppement majeure qui sépare les politiques.
Il est encore temps de signer la pétition demandant le non-renouvellement de l'agrément du Planning familial par le ministère de l'Education nationale, agrément signé pour 3 ans le 11 avril 2013, qui permet aux intervenants du Planning de venir expliquer à nos enfants dans leur école où et comment avorter.